Charmantes petites bêtes

 

C’est donc au camping de la forêt de Kokerboom que nous nous réveillons ce matin. La qualité des prestations est exceptionnelle. Les sanitaires sont aussi bien qu’à la maison avec une douche très chaude à volonté.

Avant de quitter cet endroit, nous visitons un peu la forêt de Kokerboom. Le Kokerboom est une plante géante et non pas un arbre. Cette forêt s’étale au milieu de roches bien arrondies.

 

Tout à coup notre regard se fixe un peu plus pour comprendre…

Sur ces roches, ça ne serait  pas de petits animaux ?

Mais oui, une sorte de marmotte, elles savent qu’elles se confondent avec les rochers, alors, elles sont totalement immobiles.

Ce petit est vraiment trop mignon !…

A 3 km se trouve le « Giant Playground ». Nous pénétrons à l’intérieur pour une marche de plus d’une heure. C’est un ensemble de roches incroyablement disposées par la nature, un mystère géologique pour nous.

Nous sommes seuls et toute la visite se fait avec une réelle appréhension, combien y a-t-il de gros serpents sous ces pierres que nous enjambons.

Marilou chasseuse d’images…

Pour remonter sur Windhoek, nous avons deux solutions : soit nous rebroussons chemin pour chercher le goudron, soit nous coupons par la piste. Finalement, la deuxième solution semble mieux mais  nous le regretterons pendant un bon moment jusqu’à ce que ce varan traverse devant nous.

En milieu d’après midi, nous rejoignons la ville suivante, « Mariental » à 250km…Sur la carte, Michel a vu un lac  avec un camp.  Une fois de plus, notre GPS nous y conduit sans erreurs.

A l’entrée, une voiture d’allemands fait demi-tour devant nous !!!

Pour nous ce sera de bons palabres pour pouvoir entrer et rester pour la nuit. Nous sommes autorisés à entrer et ne sortir que demain matin.

A 19h, nous sommes au bord d’un lac artificiel, prêts pour la nuit.

Et coté photos d’oiseaux, ça promet…

Marilou commence à préparer le repas lorsqu’un garde arrive en voiture.

Soit disant que nous ne nous sommes pas compris. En fait, ils ont changé d’avis et nous ne pouvons pas dormir ici. Michel arrive  à négocier un délai jusqu’à 20h pour que nous puissions manger.

Cette famille de babouins pourra rester ici. Ce n’est pas juste…

D’un bivouac de rêve, nous dormirons finalement à coté de la porte d’entrée de la réserve, très tranquilles

 

 

 

 

 

La séparation

 

Réveil sur le canyon, encore un bon moment!

A 100 mètres, deux petites bêtes au dessus du vide nous regardent.

Avant de sortir du parc, nous faisons une halte à la porte, la femme qui nous a vendu les billets d’entrée hier, arrive vers Michel

-good morning

-good morning

Etc etc les politesses.

Où avez-vous dormi cette nuit ?

-Au bord du canyon.

-Ce n’est pas autorisé.

-Ah bon ! (en fait nous avions tenté le coup)

-excusez nous madame… c’est grave ? vous allez nous mettre en prison ?

-oui, j’ai relevé votre numéro de voiture…

Et voilà, on s’en tire comme souvent avec de l’humour.

-Merci madame!

Nous reprenons la piste sous le regard de 3 zèbres.

Un springbok essaie de faire la course.

A midi, nous mangeons au bord d’un petit lac.

C’est ici, que Michel  décide de se séparer de nos amis. Nous continuerons notre route chacun de notre coté.

Ils vont nous manquer, mais, nous n’avons pas le même rythme. De toute façon, nous nous retrouverons certainement sur la route.

Nous partons  seuls en direction de Keetmanshoop. Pour la première fois, nous nous sentons en insécurité dans cette ville. Certains magasins vendent  derrière des grilles, les habitations sont entourées de barbelé et en sortant du « SPAR », c’est un attroupement de mendiants.

Marilou reste enfermée dans Pépère le temps que Michel retire de l’argent ou qu’il passe chez MTC pour essayer de régler son problème de 3 G.

En 1h30, nous avons fini ce que nous avions à faire. Nous prenons vite la direction d’un camping à 3 km que nous avions vu en venant.

A 18h, Pépère est bien installé, il est même branché à l’électricité dans un camping de bord de route

Pour préparer la journée de demain, Michel regarde le petit futé et se rend compte que 13 km plus loin, il y a une curiosité : la forêt de Kokerboom avec un camping.

Après concertation, il est décidé d’annoncer à la réception que finalement, des amis (inventés) nous attendent plus loin.

Nous voilà à nouveau sur la piste, pour plus de 20 km et nous arrivons à la nuit au camping choisi.

 

 

Canyon Fish River

Aujourd’hui, nous atteignons le but que nous nous étions fixés en descendant dans le sud de la Namibie.

Le canyon de la  « Fish River » deuxième plus grand canyon au monde après celui du Colorado avec ses 160 km de long et sa profondeur (plus de 100 mètres par endroits).

Nous en prenons plein les yeux pendant la journée.

Chacun joue avec le vide selon son vertige, à ce jeu, Marilou et André sont les plus forts.

Que fait Dédé ? Qu’est ce qu’il a encore vu ?

Un lézard, pas facile à voir dans son milieu naturel…

Il n’est absolument pas farouche et cette photo est prise sans zoom à quelques centimètres de lui.

Le soir, nous avons décidé de dormir au bord du canyon, c’est ce que nous faisons. C’est certainement interdit mais quel bonheur ce doit être, de se réveiller ici…

 

 

Ai Ais camp

 

Nous ne savons pas depuis combien de temps, ils n’ont pas d’eau dans la région, mais cette nuit, ils ont eu la dose…

Nous étions comme toujours bien installés dans Pépère mais les pauvres qui étaient sous leurs tentes…

Ce matin, ils ont tous beaucoup de choses à sécher, vêtements, duvets et autres.

Cette pluie a lavé le ciel et la lumière nous permet de faire de belles photos d’oiseaux autour de nous.

Celui là est tout ébouriffé.

Mais, il n’y a pas que des humains ici !!!

Nous verrons les responsables de ces traces un peu plus loin… Une famille de babouins.

Il est étonnant de voir l’ingéniosité des « Sud Af » pour concevoir ces petites remorques qui, une fois dépliées, permettent d’avoir jusqu’à 3 chambres et une cuisine.

Ai Ais est réputé pour ses sources chaudes, nous demandons à droite ou à gauche, et, enfin voilà la  source où il est indiqué que l’eau peut atteindre 65°. Michel tente le bout du pied, mais ça brûle…

Mais cela ne correspond en rien au descriptif des guides… Finalement,  il nous faudra toute la journée pour découvrir les thermes (à 100 mètres de nous).

Mireille et Marilou en profitent le soir après 20h.

 

La rivière orange

Cette nuit, bien à l’écart du village, nous pensions pouvoir dormir tranquilles. Eh bien non ! A 4h du matin, deux voitures chargées de jeunes noirs, sont venus avec leur autoradio à fond, finir la soirée.

Une fois avoir estimé que notre sécurité était assurée, Marilou s’est amusée à les regarder un moment, ils dansaient et certains faisaient même des pompes à toute vitesse.

Aujourd’hui, c’est Pâques ! Nous avons décidé d’assister à un office  africain. Nous voilà tous endimanchés pour l’occasion. Malheureusement, nous ne suivrons que la fin d’un office dans une petite salle de cultes où un prédicateur Zimbabwéen et sa famille officiaient pour une poignée de fidèles.

Nous reprenons maintenant la route de Fish River en longeant la rivière « orange » qui n’a d’orange que le nom.

C’est la première rivière en eau que nous voyons depuis notre arrivée. Cette rivière est un oasis de vie au milieu du désert et roches. Nous prenons cette vie en photo.

Une aigrette peut être,

Un autre oiseau avec un poisson en travers du bec,

Une tourterelle aux belles couleurs,

Cet autre oiseau genre cormoran,

Un kudu « koudou » qui s’enfuit devant nous.

Une famille de babouins,

Une fois la rivière orange passée, le décor devient à nouveau plus sec et rocailleux.

Mireille et Marilou prennent les devants pour filmer nos véhicules.

Vers 16h, nous arrivons au bout de la piste à « Ai Ais ». L’endroit est réputé alors, nous prenons une place de camping avec eau et électricité.

Mireille et Dédé ont rendez vous avec des amis « tourdumondistes » rencontrés en Amérique du Sud. Nous prenons tous ensemble, l’apéro et c’est sous un gros orage que nous rentrons chacun chez nous.

Espérons que cet orage ne renouvellera pas le mauvais coup de 2002 où paraît-il, la rivière avait envahi le camp…

Quatre jours à Luderitz.

Quatre jours à Luderitz.

Depuis une dizaine de jours, nous avançons dans la poussière et la chaleur, il est donc décidé de prolonger notre arrêt à Ludéritz. De plus, nous avons pas mal de choses restées en plan, comme le site internet, les lessives et l’entretien des machines.

Pour bien profiter, nous prenons deux nuits dans un camping sur la presque-île. Le cadre est bien et nous sommes  tranquilles.

Le matin du premier jour, nous faisons connaissance avec un couple de français en 4X4 de location avec tente de toit. Après une vie dans «  l’inspection du travail », ils parcourent également le monde entre deux séjours à Tahiti et  Gap (la belle vie quoi !)

Lessive, mécanique, nettoyage de l’intérieur plein de poussière et pages d’écriture pour le site  nous font allègrement passer la journée. Malgré tout, la mer est belle et nous en profiterons un peu.

Pour nous récompenser, ce soir, ce sera langouste. Nous rigolons toute la soirée. Vraiment, cet André (Dédé maintenant) est un pitre. En nous regardant tous les quatre, manger avec les mains, nous sommes devenus la famille « Phacochère ».

Le lendemain, Michel ramasse des moules à coté des gigantesques algues de cet Atlantique Sud.

Elles seront destinées à notre repas du soir, (les moules, pas les algues…)

Il faut maintenant penser à reconstituer le stock de provisions ainsi que celui de dollars namibiens… En effet, si en Asie centrale, nous avions fait des économies, ici, c’est loin d’être le cas, même si le dollar namibien vaut 12  fois moins qu’un euro, entre le camping et les entrées dans les réserves, ça défile… Bon, il faudra s’y faire tant que nous serons en Namibie. Pour le gasoil, par contre,  1 euro le litre suffit.

Enfin, et ce n’est pas une mince affaire, nous passons plus de 3 heures dans un « Cyber truc » qui marche à deux à l’heure. Nous pouvons enfin avoir internet pour avoir des nouvelles de France et en donner un peu.

Après avoir croisé une file d’ouvriers noirs prendre leur bus d’entreprise,

nous retrouvons nos amis à un endroit convenu sur la carte. Les moules sont déjà nettoyées et c’est dans Pépère qu’elles seront dégustées.

Ensuite Rrrrrrrrrrrrrr …

Au réveil, malgré le froid et sans se concerter, nous avons tous envie de marcher sur la plage,

les mouettes,

fou de bassan,

et huitriers,

passent devant nos objectifs.

Nous restons encore dans les environs pour la journée. Mireille qui ne lâche pas son guide et veut tout voir, nous emmène à « Diaz pointe ».

Nous y sommes accueillis par les otaries complètement insensibles aux éléments déchainés.

La grosse mer.

Elles sont sur leur île, à quelques mètres de la côte.

Pour s’en approcher un peu plus, il faut aller jusqu’à la croix de Diaz  par une longue passerelle en bois. Puis affronter le vent qui nous pousse à la mer…

Non, décidément, nous ne pouvons dormir ici, une autre petite plage « un peu » plus à l’abri, nous offre son hospitalité. La nuit sera bien ventée quand même.

 

Pour notre quatrième jour vers Ludevitz, un renard ou autre canidé s’approche assez près de nous au petit matin.

Ce qui est frappant, c’est sont manque de méfiance envers nous.

Nous faisons ensuite un petit tour des environs, mais il fait décidément vraiment trop froid pour se balader à pied. Seuls, les fadas de la planche profitent du vent glacial.

Il est vrai que cet endroit est mondialement réputé pour ses vents capables d’accrocher des records du monde de vitesse en planche à voile.

Retour à la ville pour acheter une carte 3 G. Nous trouvons chez MTC. L’espoir d’avoir internet plus facilement  nous ravis. Lors de la pause déjeuner, nous déchantons car bien sûr notre tablette orange est bloquée si la puce n’est pas une « orange »… Nous verrons ça plus tard.

Fini Ludevitz, nous descendons maintenant en direction de « Fish River Canyon » à presque 300 km. Pour la première fois depuis notre arrivée en Namibie, le ciel est couvert et le magnifique paysage n’est pas photogénique.

Comme souvent, le coin idéal pour le bivouac doit faire le consensus et Marilou profite de celui-ci pour nous faire un énième coucher de soleil.

La pluie arrive après le souper, c’est certainement un évènement dans ce paysage desséché

un miracle….

26 03 2013

Les miraculés

Deux objectifs aujourd’hui, trouver un pneu pour André et aller jusqu’à Luderitz.

Au petit matin, un gros lézard de 70 cm traverse la route. A pied, nous le poursuivons pour la photo.

Comme partout, les rapaces surveillent le bord des routes.

Ils ne seront pas là pour assister à la scène d’horreur que nous offre le Toy de nos amis. Nous les suivons et avons eu très peur lorsque, André, en bon conducteur respectant les autres, passe trop à gauche alors que la piste ne le permet pas.  Tout ça pour laisser plus de place à celui qui vient en face…

Immédiatement, il part en travers, direction la voiture en question, il arrive à changer de direction mais le Toy tangue dangereusement.

-Il va se renverser !!!

Une fois à gauche, ouf ça passe !

Une fois à droite

-là, c’est sûr, il se renverse…

Eh non ! Encore une fois à droite,

– incroyable, il ne se renverse pas… et la course folle s’arrête enfin.

-ils vont sûrement s’arrêter pour respirer ! Eh bien non, nos deux jeunots continuent leur route sans prendre un moment pour se remettre de leurs émotions. Nous apprendrons plus tard qu’ils réglaient leur compte dans la voiture. Il est vrai qu’André, afféré à la manœuvre n’a pas eu le temps d’avoir peur, mais pour Mireille, passive sur son siège, c’était une autre histoire… Le seul secours qu’elle a pu apporter à André, fut des hurlements….

Franchement, nous tirons notre chapeau à André, mais il y a tout de même une part de MIRACLE…

Vers midi, nous trouvons une station qui fait épicerie et…  marchand de pneus. Nous trouvons un pneu dans la dimension. Enfin peut être car il manque un chiffre sur les flancs. Il semble malgré tout aller.

.

Voilà, l’objet de la crevaison, une méchante pierre que le mécano retrouve dans le pneu après l’avoir démonté, ça promet pour l’avenir…

Le restant de la route est une succession de paysages extraordinaires.

Ici, l’arbre au milieu n’est pas un bonzaï, ce sont les tas de cailloux (naturels) qui sont énormes.

Nous croisons un groupe de chevaux sauvages dont la descendance semble assurée. Ces chevaux sont redevenus sauvages depuis un siècle après avoir été laissés à l’abandon pendant la guerre de 14. Leur propriétaire parti à la guerre, n’est jamais revenu.

Avant Luderitz, le désert nous accompagne jusqu’à l’océan.

Cet océan, où nous pourrons enfin passer 2 ou 3 jours sans cette chaleur qui nous assomme depuis 3 jours. Nous sommes tout près de l’eau, sur une très jolie presqu’île.

 

 

Les Dunes

Les dunes

 

Comme tous les gens de passage dans camping, le lever se fait  à 5h pour le lever du soleil au pied des dunes de Sossusvkei.

Après 60 km de goudron en file indienne (30 voitures), les plus courageux termineront les 4 derniers sur une piste de sable profond.

Plusieurs renoncent, André reste planté et Pépère fait le fière. Nous arrivons 3 iem  de la troupe malgré nos 3.6 T… derrière nous, ils arriveront bien plus tard.

Un seul point noir, nous ne savons pas où sont passés Mireille et André, ont-ils pu trouver une solution pour nous rejoindre?

Même s’il faut se lever tôt, ça vaut le coup !

Sur les guides, il parait que ces dunes sont les plus hautes du monde. Nous n’irons pas vérifier, mais elles sont vraiment belles.

Chaussés comme il convient, nous escaladons la plus haute, un peu de sport ne fait pas de mal.

Les pauses aussi.

Notre descente se fait au plus cours dans un sable très volatile.

En bas, c’est la Dead Valley (vallée de la mort…)

Les arbres sont effectivement bien morts…

Mais nous… pas encore.

Avant d’aller plus loin, il faut vider les chaussures.

Mais oui, là bas, c’est bien eux ! Mais comment ont-ils fait pour venir ?

En tout cas, André n’est pas fatigué!

C’est le retour, mesdames trainent un peu.

Retour vers le camping où un springbok maitrise sa peur des hommes pour avoir un peu d’ombre à coté de nous.

Maintenant, il faut trouver un pneu pour André ! Renseignement pris, nous partons pour Betta.

Sur place, bien sûr ils n’en ont pas, mais nous passerons la nuit au camping, très bien aménagé, de la station.

 

 

 

 

 

Première crevaison

Première crevaison.

Nous prenons la route de Sesriem, voir les fameuses dunes ventées  sur tous les sites.

Peu d’animaux sur la route, juste un zèbre, qui fait peur à Marilou.

Et ce vautour en vol au dessus d’un Kudu.

Pour la deuxième fois, nous trouvons André penché sous son 4X4. C’est une méchante crevaison, elle est définitive, le pneu est MORT… Qu’est ce qui a bien pu faire un trou pareil ?

Ils n’ont qu’une roue de secours aussi, notre présence est très rassurante.

L’arrivée à Sesriem fait tout de suite comprendre que faute d’humidité, ici tout se conserve…

Nous passons chez le boulanger, un blanc, avec ses employées noires  à 100 US$ par mois maxi.

Ici aussi, les oiseaux sont jolis.

Encore quelques dizaines de kms et nous serons au « camp site » des dunes.

 

 

Le Camping Gecko ne veut plus de nous…

La savane autour de nous est restée bien calme, et ce matin, nous ne voyons aucun animal.

Les femmes font la lessive, elles ne semblent pas s’ennuyer…

Michel descend voir les propriétaires pour discuter un peu. Tous les sujets sont passés en revue. L’homme, peu bavard, aime parler des serpents, il donne ainsi beaucoup d’informations qui nous seront utiles par la suite.

Il est convenu que nous partirons dans l’après midi.

Une heure plus tard, alors que nous nous préparons à manger, le voilà qui arrive et nous informe sans ménagement que nous devons quitter les lieux…

Drôle de bonhomme, André le baptise tout de suite  » l’ancien » brave type ».

Toujours est-il que nous ne discutons pas ses ordres et,  plions bagages. Il nous laisse un peu contre son gré faire nos pleins d’eau.

Heureusement, la femme est vraiment sympathique et nous discutons encore un bon moment de la Namibie avec elle. Elle essaye de ne rien oublier de ce que nous devons voir, carte à l’appui.

 Puisque  l’ancien brave type ne veut plus de nous, nous continuons notre route juste quelques km et prenons un chemin dans une propriété.

Au bout,  un genre de ranch avec bar nous accueille. Quelques clients sont assis autour d’une bière et les employées sortent regarder nos drôles de maisons roulantes.

Ils ne font pas camping mais très gentiment, le patron propose de nous emmener dans un coin de sa propriété où nous serons en pleine nature.

Super, mais il fait tellement chaud (plus de 42°), que nous passerons cette après midi chacun, avachi dans un fauteuil à bouquiner ou tricoter. Seul, André (78 ans toujours) s’affaire en permanence.

Même notre frigo proteste et fonctionne en permanence. Bien sûr, la batterie n’est pas d’accord et nous n’aurons sûrement pas d’électricité pour la nuit… Ce sera un moindre mal, car nous pensions bien qu’il était mort…

Le soir, au coucher, l’air devient agréable et nous pouvons enfin sortir visiter notre voisinage. Pas trop loin tout de même car les léopards et hyènes rodent.

La preuve….

On se couche à 26 degrés. C’est déjà mieux.