sauvetage

Enfin, cette nuit est terminée, espérons ne pas en revivre trop souvent…

C’était notre troisième nuit dans la réserve alors que nous n’en avions payées qu’une.

Nous n’avons croisé aucun « range »r depuis notre entrée dans le parc, il ne devrait donc pas y avoir de problèmes.

En plus, les batteries de la cellule sont vides et le frigo bien chaud. Un fusible avait lâché… Une fois changé, tout rentre dans l’ordre.

 Avant de reprendre la route, Michel continue de former André, car il a beaucoup de mal avec son GPS. Heureusement, c’est le même système que le nôtre.

Nous prenons la direction de Solitaire pour être ce soir au camping « Gecko »  recommandé par notre ami Laurent Dumas.

La piste est indiquée 4X4 uniquement, mais elle est très facile.

Les animaux que nous étions contents de découvrir les deux jours précédents, sont là en très grands nombre. Peut être que les petites flaques d’eau formées par l’orage de la nuit en sont la cause,

mais en tout cas, Y EN A DE PARTOUT!!!!!

Arrête-toi Michel!

C’est quoi?

Regarde, ‘elle bouge!!!

Non, elle est morte!

Michel descend voir la pauvre bête coincée dans la clôture.

Oui, elle bouge!

Elle est bien coincée. Après plusieurs essais à la main,  Michel prend un outil et arrive à la libérer.

Un instant pour reprendre ses esprits, elle se lève mais retombe.

Mince, elle est blessée!

Elle se relève, nous regarde, (à quoi pense-t-elle?) puis, part à toute vitesse devant elle.

Elle est sauvée, mais retrouvera-t-elle son petit qui était à ses cotés quand nous sommes arrivés? En nous voyant, il était parti loin, mais dans le sens opposé…

C’est quoi ces biches, des « impalas »?

Non, regarde comme ils sautent, ce sont des « springboks », il n’y a pas de doute.

Le paysage change, les grandes lignes droites plates, ont laissé place à un décor déchiqueté.

De vieux esprits veillent…

Nous passons pour la troisième fois le tropique du « capricorne ».

Et comme souvent, nous arrivons au Camping « Gecko » juste avant la nuit.

La patronne, une Suisse, nous reçoit. Comme il n’y a pas beaucoup de monde  nous pouvons prendre une des meilleures places, juste au dessus de la savane.

SUPER….

Ce soir, c’est Mireille et André qui invitent pour l’apéro. Ils pensaient avoir fait des glaçons dans la journée. Nous devrons finalement nous contenter du whisky sec…

Avec cette chaleur (encore 32 dans Pépère), une douche à volonté nous fait un bien immense pour terminer la journée.

Namib 2

21 03 2013.

Nous profitons du point d’eau à 100 mètres pour voir les animaux du coin. Des Oryx bien sûr,

Des phacochères

Et beaucoup d’oiseaux assoiffés.

Avant de partir, Michel décide de transférer les 50 litres de gasoil de la réserve dans le réservoir principal.

Impossible!!!

Pour une raison inconnue, la pompe tourne mais ne pompe pas le gasoil.

Une nouvelle fuite qui aurait vidé le réservoir? Non, le dessous de Pépère serait tout gras. André démonte le tuyau de sortie du réservoir et prend une bonne douche… Oui, il y a bien du gasoil mais la pompe ne fait pas son office. Ou alors, c’est la jauge qui déconne…

Décision est  prise de partir et voir l’évolution dans la journée.

André  fait son plein d’eau et nous voilà sur les pistes pour le troisième jour.

Le reste de la journée sera une succession de pistes poussiéreuses ponctuées d’arrêts photos.

Il fait vraiment trop chaud 42 degré avec un vent brûlant.

Après un léger repas de midi, les plus fatigués font la sieste…

Une grosse explosion interpelle tout le monde, personne n’a compris… Un coup de tonnerre? Une mine? Ou peut être un gros rocher qui se serait détaché de la montagne? Nous ne le saurons jamais.

Encore quelques kilomètres et nous cherchons un bivouac à coté d’un barrage pour la nuit. Après un repérage à pied, nous le voyons au loin.

Une fois sur place, force est de constater qu’il n’y a plus d’eau…

Nous passerons la nuit un peu en arrière dans un endroit  moins sec.

Oui, mais avant de dormir, il faut vider le 2ème  réservoir de gasoil dans le principal.

Michel débranche le tuyau de sortie de la réserve et branche celui que nous avions prévu comme rallonge d’eau…

Les hommes remplissent 4 jerricans et le transfert  peut se faire, ouf!!! Mais à la main…

Il fait toujours très chaud, 32 degrés dans la cellule, mais il faut bien essayer de dormir.

Ce ne sont pas les éclairs, ni le tonnerre qui nous aideront…

Le namib naukluft

Avec Mireille et André, le rythme est tranquille. Nous levons le camp à 10 h direction un petit canyon (Homeb) conseillé par notre guide de l’hôtel, après 50 km de piste, nous y serons pour midi.

Notre premier oryx se présente au loin, même si c’est un peu loin, il est pris en photo. (privilège du premier)…

Après 20 minutes de piste, André s’arrête et regarde dans son moteur avec inquiétude.

En effet, sa batterie toute neuve s’est détachée et le plastique a fondu contre l’alternateur.  Évidemment, l’eau et l’acide d’un élément se sont répandus dans le moteur…

Vite, Michel propose de l’enlever et de la mettre à l’envers pour essayer de garder un peu d’acide.

André démonte le tout pendant que Michel prépare de la colle « époxy » pour boucher le trou.

Les femmes en profitent pour tricoter

30 mn plus tard, André remet de l’eau dans l’élément et nous voilà repartis….

De piste en piste et de photo en photo, nous arrivons enfin au canyon recherché, c’est assez moyen, de toute façon, il est très tard et nous décidons de remonter vers un autre camping (Ganab) à 60 km environ.

On commence doucement, mais  la nuit arrive, alors André met le turbo et nous arrivons juste pour photographier le coucher du soleil…

Le camp est sympa, nous sommes seuls. Enfin presque…

Dans la nuit, Marilou est réveillée plusieurs fois par des cris d’animaux.

Le vrai départ

Sur cette langue de sable entourée par l’océan, la nuit a été rythmée par le bruit des vagues.

Au réveil, les otaries passent devant la plage à la recherche d’un petit déjeuner, le spectacle est magnifique, les photographes se régalent.

Nous repartons pour Walvis Bay, chercher nos permis d’entrée dans la réserve du Namib, en route nous passons devant les salines de 60 km de long.

Et, juste avant Walvis Bay, un énorme rassemblement de flamands nous oblige à faire encore une pause photos.Des photos de flamands, on ne sait plus qu’en faire, mais comment résister…

Après avoir arpenté la ville dans tous les sens pour les derniers préparatifs, nous partons enfin de cette jolie petite ville 8 jours après notre arrivée.

Malgré notre permis qui ne prend effet que demain matin, direction la réserve du Namib Ouf, André nous suit, (bonjour la poussière) mais la piste est très bonne.

A environ 50 km, nous nous arrêtons pour le bivouac. André et Michel travaillent encore sur leurs 4X4 (tout n’est pas encore en ordre) mais comme toujours,

Marilou est à l’affût.

Tout à coup, elle chuchote, « regarde… »

Oh!!!, un superbe petit renard du désert, il semble nous demander à manger.

Non!, nous n’allons pas commencer, il est déconseillé de nourrir les animaux sauvages alors il devra chercher seul sa nourriture.

La chaleur tombe vite après le coucher du soleil, nous dormirons certainement au frais cette nuit.

enfin nous retrouvons pepere

C’est le grand jour, aujourd’hui, nous récupérons Pépère et le Toy de Mireille et André.

Nous arrivons peu après 9h au bureau de Nova Ship. Raul a tout prévu et il connait bien les rouages du port et de la douane.

A 11h, tout est fini, nous pouvons partir avec nos machines. Non, sans avoir réglé notre facture, de toute façon, nos femmes ont été prises en otage, elles nous serons rendues seulement après le paiement.

Retrait d’argent, avant d’aller à la compagnie d’assurance qui a été conseillée à Mireille sur un forum. Elle ne fait pas mais nous indiquent une autre compagnie qui propose de nous couvrir pour 220 euros, de l’Afrique du Sud jusqu’au Malawi en passant par le Mozambique, le Zimbabwe et le Botswana.

Un petit resto et nous allons rendre visite au garage Toyota pour Pépère qui siffle fort depuis notre montée à Saint Exupéry, nous avons peur d’une prise d’air à l’admission. Après un essai sur route, le chef mécano dit : ce n’est rien, c’est juste le nouvel échappent latéral, monté cet hiver qui fait ce bruit. Bon Ok, c’est lui le pro. Toujours est-il que nous manquerons sûrement de discrétion pour approcher les animaux en safari. On verra…

Nos véhicules ont été préparés pour le bateau, ils ne sont pas rangés pour le voyage alors retour sur le parking face à l’hôtel, pour remettre tout en ordre.

Voilà, maintenant, il faut encore faire les provisions pour une semaine. Le SPAR fera l’affaire, nous y trouvons tout le nécessaire, viande, légumes et fromages etc. Reste encore l’eau, l’hôtel nous avait proposé de faire les pleins chez lui, allons-y! Tout s’est super bien passé, un mail de remerciements à Partenair pour le transport par bateau et André nous invite dans son Toy avec le guide pour boire le champagne apporté au cas où nos véhicules arriveraient sans encombre.

A la tombée de la nuit, nous longeons la mer jusqu’à un banc de sable où nous passerons notre première nuit en camping sauvage.

premier GP F1 2013

17 03 2013

Ce matin, grand prix de Formule 1 à la télé, le premier de l’année. De 8 à 10h, Michel est devant sa télé pendant que Marilou papote avec Mireille.

L’après midi, nous partons tous les quatre, vérifier derrière les grillages que Pépère et le Toy n’ont pas été visités. Tout semble en ordre, nous pouvons aller manger un morceau au bord de la mer. Sauf que nous arrivons après 15h et qu’ils ne servent plus à ces heures … Pas de problème, une bonne bière accompagnée d’un morceau de pain et de fromage achetés pour le soir feront l’affaire.

Un orchestre (deux musiciens) joue de la country et du rock. André et Mireille ne résistent pas à l’envie d’exprimer leur plaisir.

Plus loin, c’est un groupe de filles qui veut être pris en photo avec nous.

Le soir avant de nous séparer pour la nuit, nous profitons de l’expérience du jeune guide comme il nous l’avait gentiment proposé la veille. Il nous passe en revue sur une carte les endroits à ne pas manquer et les pièges à éviter. Nous avons maintenant une vue d’ensemble plus précise de la Namibie, l’aventure peut commencer.

Que d’otaries!

Walvis Bay est connue pour ses bancs de sable occupés par des colonies d’otaries.

Nous consacrons notre matinée pour aller voir ces charmantes petites bêtes. Un courant marin venu du pôle sud maintient une eau froide qui leur convient parfaitement. Dès notre arrivée sur le ponton du catamaran (« un promène couillons » comme on dirait à Marseille),

une habituée nage autour et monte rapidement à bord.

. Elle sait que l’équipage lui a prévu du poisson frais.

Tout à coup, nous avons la vision d’un bateau que nous n’avions vu qu’en photo. Le « GLOVIS »…. Il est bien arrivé, nous sommes rassurés.

Dès le premier quart d’heure, nous sommes dans l’ambiance, il fait très froid mais le spectacle en vaut la peine. Ils sont mimis tous ces animaux libres qui n’ont pas la peur de l’homme.

Certains sont même très affectueux

Attention au pélican, il a une fâcheuse tendance à donner des coups de bec

Toutes les espèces profitent…

Mais pour arriver sur le bateau, il faut travailler son atterrissage.

Les enfants s’amusent pendant que les parents se prélassent

La planche, c’est pas mal non plus…

Avec un poisson, c’est encore mieux

Ils sont mignons, mais attention, ils ont quand même de belles dents.

Non, il n’est pas tiré par une corde, c’est lui seul qui déplace toute cette eau. Il faut dire qu’il avance aussi vite que le bateau

Et tout à coup, il grimpe par l’arrière pendant que le bateau avance.

 

Le préposé à la distribution de poissons va devoir reprendre son travail.

Voilà un pélican bien envieux.

Les huitres de la baie sont réputées excellentes. Nous en profitons largement à l’occasion du lunch organisé pendant le retour à terre.

La mer et le grand air, ça fatigue! Une fois à l’hôtel, Michel fait une bonne sieste et Marilou « skype » La journée se termine avec Mireille et André au restaurant. Les histoires de voyages se succèdent. Il est vrai qu’ ils en ont à raconter après 20 ans d’aventures autour du Monde!!!

Arrivée de Mireille et André

Journée tranquille, nous retournons porter le carnet de passage de Pépère à Nova Ship et passons des heures en bord de mer.

De retour à l’hôtel, nous y trouvons Mireille et André qui viennent d’arriver.

Malgré  la fatigue du voyage,  Michel les emmène faire les papiers douaniers de leur véhicule qui arrive avec Pépère.

Lundi, tout devrait ainsi aller plus vite.

De retour à l’hôtel, Michel passe un bon moment à discuter avec deux guides francophones, ici depuis plus de 10 ans.

Un peu inquiets  de nous voir partir seuls dans certains endroits, ils ne sont pas avares de conseils. Finalement, il est décidé que demain, Michel ira acheter une carte pour discuter avec eux de certains choix.

la pêche aux infos

Au Lagoon Loge, le petit déjeuner est à 9 H maxi, alors on ne traîne pas au lit. Nous profitons de ce bon moment pour discuter avec le patron. Il nous donne quelques tuyaux et le chemin pour arriver au bureau de NOVA SHIP, notre agent en douane.

Une bonne marche à pied commence sous les assauts du soleil, heureusement adoucis par la brise de mer.

Tout est pour le mieux mais nous verrons le soir que la fraîcheur du vent nous cachait le mal en cours. En effet, toutes les parties non cachées de notre corps entament une discrète mutation vers le rouge… Aïe aïe aïe…

Un peu après midi, nous voilà dans les bureaux de Nova Ship. Sur un tableau, le Glovis Clipper est annoncé pour après demain. Super!!!

Nous sommes reçus par Raul (prononcé Raoul comme le père de Michel, son petit clin d’œil de l’au delà certainement….)

. Raul nous confirme l’arrivée pour le vendredi 16 mais vu le week-end, nous ne pourrons pas récupérer Pépère avant lundi matin. Dommage! Mais ça aurait pu être pire.

Devant le port, Marilou est fascinée par tous ces containers.

Dans la rue, nous cherchons un restaurant et demandons aux passants. Les réponses sont confuses jusqu’à ce qu’une jeune femme blanche, croisée sur le trottoir, nous propose de nous emmener en voiture en bord de mer. Incroyable… ces gens ici ! Tout le monde semble calme et aimable. Qu’il soit blanc ou noir, dés que l’on croise quelqu’un, c’est un « hello » souriant, même quand il travaille.

Nous passons un agréable moment à la terrasse d’un petit restaurant en compagnie de quelques pélicans.

 

Puis nous rentrons à l’hôtel par le bord de mer où les maisons sont très jolies. Ce n’est pas vraiment l’Afrique que l’on imagine.

walvis bay

Vers 9h, nous reprenons le même taxi pour l’aéroport.

Ce matin, les nuages coulent du haut de la « table moutaine », célèbre point de repère quand vous vous promenez dans la ville du Cap.

A l’aéroport, les formalités ne sont vraiment qu’une formalité…Nous décollons en direction du nord où très vite le paysage désertique annonce les dunes du sud de la Namibie.

A 13h30, notre avion se pose sur un tout petit aéroport, autour, que du sable…

A la descente, c’est le choc. Il ne fait pas simplement chaud, ÇA BRÛLE…

En arrivant à notre hôtel le « Lagoon loge « , nous apprenons que tout le monde souffre de la chaleur aujourd’ hui. Un vent d’ Est inhabituel nous emmène l’air surchauffé du désert.

Un peu de repos dans notre chambre et nous allons tout de même faire un tour à pied, le long de la côte protégée.

C’est déjà le dépaysement avec les dunes, les flamands roses.

Et les femmes autochtones

Un petit resto et la journée  se termine.

Espérons que Pépère ne tardera pas trop!… Encore deux ou trois jours? En fait, on n’en sait rien car il n’est plus visible sur les radars depuis le 9, en tous cas, notre Pépère nous manque beaucoup