Quelle nuit !!!

Oui, à l’entrée du camp, nous sommes bien prévenus, mais en fait, prendre garde aux éléphants, lions et hyènes,  lorsqu’on est couché dans notre brave Pépère, ça veut dire quoi ?

Dans la nuit, Marilou d’une petite voix essaye de réveiller Michel.

-Michel !

-Michel !

-Quoi ?

-Entends ? L’éléphant est juste à coté !

-Ah oui.

– Ne bouge pas !! Il est là, regarde !

En effet, avec le clair de lune, nous distinguons, à une dizaine de mètres, une masse noire.

Pendant un moment, il arrache des feuilles et mange.

Bien, s’il mange, c’est qu’il n’est pas agressif.

Un bon moment se passe et……

Il s’en va !

Oui, mais… non, il vient vers nous…

Le nez sur notre petite fenêtre entr’ouverte, la tension monte, les cœurs battent soudain plus fort…

En effet, cette énorme masse noire s’approche et nous regarde à 4 mètres…

Il souffle par sa trompe et montre ses oreilles,  va-t-il nous attaquer ?

La tête dans les épaules, nous sommes en attente d’on ne sait quoi, nous ne respirons plus,..

Face à  nos petites têtes, il lève sa trompe aussi haut qu’il le peut…Que veut-il dire ou faire.

Là, ça sent pas bon….

Et, finalement, il part devant Pépère, là, nous ne le voyons plus, Marilou descend du lit pour le regarder discrètement  (derrière le rideau) depuis le passage au poste de conduite.

La tension baisse et après encore un bon quart d’heure d’angoisse, Marilou le voit s’éloigner.

Nous avons déjà vécu beaucoup d’aventures mais là… ça fait peur.

Au réveil, nous allons voir ses traces.

Eh ben !!! Il était vraiment à coté de nous !

-T’as vu ses pieds,  il était  vraiment gros.

Le responsable ne semble pas avoir conscience de la nuit qu il vient de nous faire passer.

Il nous reste environ 55 km pour récupérer une vraie route. 5 h seront nécessaires dans un sable encore plus lourd que la veille. Cette fois ci, la boîte courte est indispensable.

Marilou perd un peu la pêche. C’est dur au volant, mais en passagère, la peur de se planter, de casser le moteur et l’isolement total commencent à peser depuis hier matin.

Il faut dire qu’en deux jours, nous n’avons vu aucun autre 4X4 de visiteurs. Où sont ils passés ?

Soudain, un village…

tout le monde court vers nous pour avoir un petit quelque chose, nous leur donnons un paquet de biscuits et Marilou leur achète deux petits objets magnifiques en vannerie.

Nous pensions que ce village signalait la fin du sable, eh bien non !

En plus, le gasoil baisse dangereusement, Michel est inquiet. Avec notre pompe de transfert qui ne fonctionne plus, s’il faut en remettre en vidant le réservoir de secours dans le principal avec tout ce sable, ce n’est pas gagné.

Nous consommons depuis hier matin, 35 litres aux 100 au lieu de 15. Dans les guides, il est dit de prévoir beaucoup de carburant, mais quand même !

Finalement, lors du deuxième arrêt (refroidissement moteur Pépère), nous faisons un test désespéré pour pomper le réservoir de secours et… allez savoir pourquoi, aujourd’hui, la pompe fonctionne à nouveau. En 5 mn, nous avons à nouveau le plein.

13h, la route bitumée est en vue, Nous ne dépassons pas les 60 km/h pour recharger nos accus et ceux de Pépère qui semblent le moins touchés, par l’effort subi.

Sur la route, la période de ramassage,

 de fabrication

et la vente de chaume, bat son plein.

Il nous reste pas mal d’argent Namibien, alors, nous décidons de rester encore un peu dans le pays avant de passer au Botswana.

Tiens, voilà l’Okavango,

Un camping très classe nous accueille  sur ses berges pour la nuit.

 

 

l

 

Isolés dans Khaudum

 

 

On nous parlait du camping  « Roy’s  Camp » afin d’y trouver un autre véhicule pour rentrer dans la réserve de Khaudum, mais, ce Tsumkwe Safari Lodge semble plus approprié. Ici, il n’y a pas trois solutions, où vous en venez, où vous y allez..

Après avoir acheté deux bricoles et donné du pain à deux petits Bushmans derrière le grillage,

Nous partons de très bonne heure afin de bénéficier de l’éventuelle assistance des deux ou trois équipages encore en préparation.

Nous devons faire du gasoil, en attendant le pompiste, ce sont cette fois-ci, deux femmes bushmans qui nous placent deux bijoux. Elles sont très satisfaites du prix que nous leur en donnons, elles font plaisir à voir.

Le pompiste arrive,

-Gasoil is finsh.

-quoi ! C est pas possible ?

Michel insiste et implore cet homme qui semble ne pas dire la vérité.

Finalement, il part demander une dérogation. Il semble qu’un minimum de gasoil soit réservé aux urgences  ou autres besoins impératifs.

Il revient et nous propose 30 litres. OK , ça fera l’affaire !

En fait, il nous fait le plein 38 litres.

Entre temps, trois 4X4 sont passés, ils ne seront plus là pour nous…

Vite, il nous reste encore 25 km pour atteindre la réserve. Nous sommes rapidement dans l’ambiance avec de vrais bacs à sable à passer. Avant le premier, Pépère est mis en configuration « sable », soit moins 1.5 kg dans chaque pneu.

Au premier camping de la réserve l’arrêt est obligatoire, un garde nous donne les papiers à remplir. Au moment où il semble s’étonner que nous ne soyons qu’un seul véhicule, Michel entend un bruit de 4X4 et lui dit que nous sommes avec eux…

-Ah bon, OK !

Il marque même le nom de l’allemand en face du numéro de Pépère. Et voilà, le tour est joué, nous n’avons pas le droit de traverser à moins de deux 4X4, eh bien, nous sommes même trois…

Nous ne reverrons plus jamais nos « compagnons » .

Rapidement, l’aventure commence avec ses petits chemins dans la savane, la sensation est extraordinaire.

Le premier point d’eau, avec des Elans du cap

Pour le deuxième, nous prenons notre temps, des éléphants nous observent.

-On y va ?

-Oui, mais très doucement…

Et petit à petit, le décor change, la savane se transforme en forêt et la piste en chemin de sable.

Certains endroits sont très beaux,

Mais pour d’autres, la conduite devient très difficile et requière toute notre attention.

Souvent, pour avancer péniblement, la première est de rigueur, il faut pousser le sable mou. A 18 km de l’arrivée, par 3 fois, Pépère surchauffe. Il faut stopper et mettre le chauffage pour faire redescendre la température. Pas très confortable pour nous avec plus de 45° à l’extérieur…

En tout cas, chapeau Pépère ! Car malgré son manque de puissance pour ses 3.6 tonnes, il assure quand même bien.

Nous comprenons maintenant pourquoi il est obligatoire d’être au minimum deux pour traverser ces 80 km au milieu des animaux sauvages. Surtout que nous redoutons toujours de rencontrer des éléphants alors qu’il ne nous est impossible de faire demi-tour ni de reculer.

Voilà, 6 heures se sont écoulées depuis notre départ et le « Khaudum camp’s «  est là.

Ouf !

Il est encore un peu trop tôt pour rester au camp, alors sur les conseils du garde nous allons faire un petit tour dans la plaine, des lions auraient été vus dernièrement.

En fait, la plaine est assez vide d’animaux. L’année a été calamiteusement sèche et les points d’eau sont souvent secs.

Mais comment font tous ces éléphants pour trouver l’énorme quantité d’eau dont ils ont besoin, ils ont pourtant l’air bien.

Avant la nuit, nous allons prendre possession de notre place. Le garde nous propose la meilleure, avec vue sur la plaine.

En effet, nous ne pouvions rêver mieux.

Cet ensemble de toilette est là pour nous seuls, un fossé a été creusé tout autour pour éviter que les éléphants ne viennent les détruire. Rassurant pour Pépère… !

Tiens, en parlant d’éléphants, il est beau celui-ci, vu de notre fenêtre,  mais il pourrait bien aller manger plus loin !

Nous sommes exceptionnellement fatigués par cette journée dans le sable et à 19 h, dodo…

 

 

 

 

 

 

 

La météorite

 

Cette nuit, un couple Anglais a dormi pas loin de nous, il voyage depuis des années dans un camion DAF avec cellule. L’homme vient nous voir et discute avec Michel.

Ils sont en Afrique depuis un an et demi. Comme nous allons dans la réserve de Khaudum, Michel lui demande des renseignements. Ils n’ont pas faite cette réserve, mais nous conseille de passer au camping « Roy’s camp » avant de nous y rendre. Avec un peu de chance, on trouvera un deuxième 4X4 pour venir avec nous, cela est fortement recommandé, là bas, c’est la savane sauvage sans filet…

Bon, Pourquoi pas…

Il n’y a que 100 km, mais en route, nous faisons un détour pour aller voir la météorite HUBA

C’est la plus grosse météorite tombée sur notre planète à ce jour. Elle pèse 60 tonnes

Elle est  impressionnante, nous avons en face de nous un énorme morceau de métal.

Michel se pose tout de même des questions.

En arrivant à des milliers de km/h, comment ne s’est elle pas plus enfoncée dans la terre ?

Comment se fait il qu’elle n’ait pas créée un cratère en tombant, comme nous l’avions vu& dans les pays baltes ?

Comment se fait-il que cette masse, sûrement en fusion au moment de l’impact, ait cette forme un peu anguleuse ?

Enfin, les experts nous disent que c’est une météorite alors croyons les sans comprendre.

Vers 15 h, nous arrivons au Roy’s camp,

Michel fait une balade à pied dans la propriété et Marilou photographie quelques oiseaux.

Le camp est très original et nature.

Le lac Guinas

 

Finalement, nous ne verrons pas Marianne et Bernard pour l’instant, ils sont trop loin. La journée est consacrée à Pépère.

Eh oui, nous avons déjà dépassé les 5000 km, il faut faire la vidange. Toyota est à 200 mètres du camping mais ne peut nous prendre avant demain. Finalement, il accepte le rendez vous cet après midi vers 15h.

Le petit futé fait état de deux lacs pas loin d’ici, le second, le Guinas, est dans un environnement plus agréable,.

Alors, on y va !

Une fois sur place, le chemin est barré par des rondins de bois. A 300 mètres, une famille nous indique qu’il faut finir à pied.

Nous retournons au chemin et commençons la descente à pied.

Vite, nous nous apercevons que nous ne serons pas seuls, la jeune fille qui nous a renseignés, suit de loin avec une ribambelle de gamins.

Ouahhh ! C’est super beau.

En fait, ce n’est pas un lac, mais un gouffre rempli d’eau claire, vraiment très claire…

Il est même possible de prendre les poissons en photos sans se mouiller.

Ces petites bêtes font aussi partie de la faune du plan d’eau.

Nager là, sans savoir ce qui vit dans les profondeurs (100 mètres) n’est pas naturel. Michel demande à notre nouvelle bande de copains si  l’on peut se baigner sans danger.

Oui, mais personne ne se baigne sans rester accroché à la barre de fer. C’est louche…

Soudain, un plus grand arrive et se jette à l’eau.

C’est notre feu vert alors Michel se mouille le premier.

 Marilou un peu plus impressionnée, finit par le rejoindre.

Nous restons un bon moment dans cette eau très bonne et aussi claire que dans l’océan Indien.

Génial ! Vraiment, c’est l’agréable surprise de la journée.

Tout ce petit monde nous accompagne sur le chemin du retour, où l’un des jeunes Bushmen nous fait profiter de quelques baies sauvages au goût sucré.

En haut, la maman est là pour recompter ses 10 enfants, oui, ils sont tous là (pas sur la photo), aucun n’a disparu dans le grand trou bleu.

Distribution de savons et direction  Toyota à 50 km…

Nous comprenons vite pourquoi ils étaient complets ce matin, ce superbe garage n’est pas capable de faire les papiers pour une vidange, ( le travail et la facture: 2H30)…

Un peu cher, mais le travail semble bien fait. Michel est un peu inquiet tout de même car l’an dernier, chaque passage au garage occasionnait une nouvelle panne. On croise les doigts car jusqu’ici, Pépère fait un sans faute.

La soirée se termine dans notre camping favori d’hier soir et Marilou trouve encore le moyen de prendre un drôle d’animal « féroce » en photo: Ce Suricate en plein repas

Tsumeb

 

Finalement, nous avons encore passé la nuit avec nos amis au bord d’un chemin.

 Ce matin, en rejoignant la ville à 15 km, nous rencontrons le propriétaire du land (avec André sur la photo en titre) qui a partagé depuis la France, le container de Bernard. Bernard et Marianne sont deux amis que nous avons connus en Mongolie et nous devons faire un bout de chemin ensemble aussi.

Ils sont  arrivés bien après nous et nous n’arrivons toujours pas à faire coïncider nos routes. Espérons que ce sera bientôt le cas.

C’est à nouveau les aux revoirs, avec le propriétaire du Land en plus sur la photo.

Puis, ce sont 200 km de route monotone qui nous amènent à Tzumeb.

La ville est très sympa, nous flânons dans la rue commerçante.

Nous sommes ici juste pour essayer de joindre Bernard, au cas où il ne serait pas loin.

En tout cas, le camping de la ville est grand confort, pour 20€, nous avons accès à tout le nécessaire et même au superflu…

Cette piscine juste pour nous. 

Trois jours dans la réserve d’Etosha

 

Peu après 6h, nous sommes encore couchés quand Marilou voit par la fenêtre, Mireille et André arriver.

Comme prévu, ils ont préféré attendre le jour pour terminer la route. Manifestement, ils ont des histoires à nous raconter.

Ils parlent un peu tous les deux en même temps.

On s’est fait arnaqués…

-Pour changer la cosse de la batterie, plus un fusible (fourni par nous) ils nous ont demandé 950 Dollars Namibiens… On a dit NON !

Finalement, la discussion s’est terminée à 450… c’est encore cher pour le travail…

Pendant ce temps, ils ont volé notre téléphone.

Un peu plus loin, on a crevé pour la troisième fois !!!

Et à la barrière sanitaire, ils nous ont demandé de cuire notre viande.

– Comme nous !

Finalement, c’était trop difficile de conduire la nuit alors on a dormi là bas.

En effet, on les a laissés une après midi, mais ils en avaient vraiment beaucoup à raconter.

Voilà, aujourd’hui est un autre jour, nous partons  dans la réserve d’Etosha.

Avant, il faut faire du gasoil à l’entrée.

André vient nous voir, la tête un peu défaite.

– C’est vraiment trop pour le petit vieux !

-Qu’est ce qui t’arrive ?

« J’ai encore crevé… »

C’est la quatrième fois, il a raison, c’est dur. Ses pneus ne sont vraiment pas adaptés.

Allez, on ne se démoralise pas, la roue changée, c’est parti (avec une roue de secours pour deux) pour la visite d’Etosha dont on nous dit que c’est le plus beau parc d’Afrique Australe. Oui, mais on a l’habitude, sur les guides, tout est toujours le plus beau où nous sommes. Fatalement, il y a de l’exagération.

Pendant ces trois jours, nous avons la chance de croiser une grande variété d’animaux dans les scènes de leur vie courante.

Un point d’eau répertorié dans leur tête.

Pour boire, il faut vraiment avoir soif…

Quand les éléphants sont là, tout le monde dégage…

Ils savent aussi être tendres.

Qu’il est mignon…

On le cherchait, le voilà. Il est superbe…

Lui, guette depuis son arbre.

Eux aussi du haut de leur « promène couillons »….

L’aigle serpentaire, reste au sol :

La sieste, bien à l’ombre

Si si, on t’a vue !

Cette lionne fait semblant de rien, mais elle cherche un repas.

Ces gnous ne se laisseront pas faire…

Qu’est ce qu’ils sont gros !!!

Le soir, nous restons dans les camps fermés et Marilou reste tard autour des points d’eau éclairés la nuit. Le dernier soir, elle a eu le plaisir d’assister à des scènes d’intimidation entre rhinos et à la venue d’un lion avec sa lionne. Tant pis pour Michel qui avait sommeil.

Encore quelques photos de plus ….

Oui, c’est un joli parc mais tout dépend ce que l’on y cherche. D’autres moins faciles d’accès restent plus sauvages encore.

Le dernier soir, un repas en commun marque la fin de notre association avec Mireilles et André qui partent dans une autre direction que nous demain.

 

A la porte d’Etosha

 

Ce matin, André est encore en panne, finalement, la bidouille d’hier n’a fonctionné que par hasard.

Il semble que ce soit les bougies de chauffe qui ne sont plus alimentées.

Avec un fil provisoire, le Toy redémarre.

Nous partons à la recherche du lac non trouvé hier, malgré 12km supplémentaires sur la piste, il semble que le lac soit à sec…

Penauds, nous reprenons la route d’Etosha avec une halte à Ondangwa pour faire les provisions au supermarché.

Il est bien achalandé mais le passage à la caisse est un peu laborieux.

Pour la suite, Mireille et André restent en ville pour faire voir le Toy pendant que nous partons en éclaireurs à la réserve; à 190 km. Il est convenu que nous nous retrouvons juste devant l’entrée…

En route, la barrière sanitaire se dresse devant nous…

Mince!!! Ils vont nous piquer toute la viande qu’on vient d’acheter…

Finalement, la Madame qui officie, nous propose de garer Pépère et de la faire cuire.

-Je vérifierai! Dit-elle.

Marilou s’exécute et fait (précuire) la viande que nous avions mise dans le freezer.

Elle vient vérifier la cuisson et dit: ok, vous pouvez partir!

 À 16h30, nous sommes devant l’entrée du parc, tout paraît simple pour demain alors nous rebroussons chemin pour trouver un coin pour la nuit et attendre nos amis.

En pleine brousse Michel attrape une connexion internet avec sa clé 3G.

INCROYABLE!!!! Nous avons un mail des deux anciens, ils se sont fait voler leur téléphone et en plus ils ont crevé pour la troisième fois…. Quelle guigne…

Ils nous disent bien qu’ils vont essayer de nous rejoindre ce soir, mais nous n’en sommes pas sûrs du tout.

On aurait du rester avec eux! Dit Marilou.

Bien sûr qu’après coup, on peut toujours dire que… Mais maintenant, nous sommes un peu inquiets.

Nous les connaissons bien, ils vont certainement se coucher tôt pour arriver de bonne heure ici demain matin.

Dommage pour eux, l’endroit est très calme.

André encore en panne.

 

 

Ce matin, nous avions prévu de partir à 9h. Prévu, oui! Prêts oui! mais non partis….

André a encore la poisse, impossible de démarrer son Toy.

Michel amène ses pinces et le tour est joué. Non! Par habitude, André arrête son moteur le temps de ranger quelque chose, et il ne redémarre pas… Normal…

Re-les pinces de Michel, mais cette fois, il n’y a rien à faire…

André met plus d’une heure pour trouver la panne, en fait, croyant faire plaisir à son Toy, il a lavé son moteur au jet ce matin et le système électrique n’a pas aimé.

À 10h30, Ouf! Tout rentré dans l’ordre.

Nous ne faisons que 1.5km pour voir les chutes de Ruacana (photo du titre), elles sont sûrement très belles lorsqu’il y a de l’eau, malheureusement, ce n’est pas le cas aujourd’hui.

 Bon, maintenant, ça commence  à bien faire… Le cap est mis sur le parc D’Etosha où nous serons demain.

En route, nous faisons pour la première fois connaissance avec la police namibienne.

Ils sont supers…

Sauf que Michel a choqué  la policière. Alors que nous avons vu des gens presque nus depuis plusieurs jours, elle est choqué de le voir torse nu… C’est un Comble!

Il est vrai que l’arrivée dans L’Ovamboland change complètement la donne, maintenant, nous traversons de vraies villes africaines avec la population habillée et animée.

Nous avions bien rigolé tout à l’heure en arrivant sur ce chargement

 

Mais, les voilà maintenant toutes descendues de cette voiture bondée… Ah! L’Afrique…

 

Petit passage dans le baobab de Outapi… Le guide nous reçoit à l’intérieur. Il nous explique l’histoire de cet arbre millénaire avec ses différentes affectations: café, salle de réunions, cachette pour les enfants pendant la guerre etc.

 

Comme dit Marilou, il faut avancer. Alors, André en tête,  nous filons vers Ondangwa.

Mireille propose d’aller passer la nuit près d’un lac vu sur la carte.

Michel fait la route sur son GPS et c’est parti.

35 km plus loin, nous arrivons à destination, il n’y a pas de lac mais la nuit est bien là.

Pour le lac, on verra demain, maintenant, nous devons nous  poser. Le lieu est très retiré, en quelques minutes, nous sommes parés pour la nuit

 

 

Camping des crocodiles.

 

Nous sommes bien dans ce camping à deux sous, la décision d’y rester la journée est vite prise.

Oui, mais attention, nous comprenons vite les « warning »…

Le panneau est très clair, ici, on ne se baigne pas… La place est laissée aux crocodiles.

Après renseignements, un allemand s’est fait prendre en 2011, il n’est jamais revenu de son bain de pieds juste en dessous.

D’ailleurs,  celui de la photo à la une, nous rappelle qu’ils sont toujours dans le coin…

Dans la journée, Marilou voit à quelques mètres un gros serpent rampant juste au bord, dans l’eau, après description, Michel en déduit que c’était un python… Décidément….

La chef du camping passe un peu plus tard et elle confirme le diagnostique, le mois dernier, ils ont vu le python tuer un chien et le manger…. Brrrr!

La journée se passe avec quelques prises de photos.

Grande observation…

Et la sieste,

Le soir, c’est  l’apéro dans la nuit avec une certaine psychose avec la présence toute proche des reptiles.

Troisième jour en terre Himba.

 

Salut André, ça va?

-Merde ton pneu! T’as encore crevé?

-J’en ai bien peur!

 Pas de bol Dédé avec ses pneus, il a là une crevaison lente. La roue est laissée en place et regonflée, on verra bien combien de temps elle tiendra.

 Sur la route qui mène à Ruacana, Mireille voit une pension pour orphelins, on s’arrête et passons plus d »une heure à discuter avec la responsable. La discussion est intéressante mais assez laborieuse compte tenu de notre anglais.

Elle nous apprend malgré tout beaucoup de choses sur la vie des habitants du village voisin dont elle s’occupe avec son mari.

Ils font à la fois orphelinat et s’investissent beaucoup dans l’éducation des enfants jusqu’à 10 ans.

Ensuite, nous passons en revue, les mœurs des Himbas, des Zembas et des Héréros avant d’évoquer les dangereux cobras et mambas présents dans la région.

Puis, le moment est venu de se dire adieu.

Pas très loin, André voit une pancarte « tyre remove », il s’arrête et le travail commence..

En deux temps trois mouvements, la roue est réparée avec un matériel assez impressionnant.

Pendant l’intervention, les femmes du village ont installé leur étalage entre nos deux 4×4, ce qui aura le mérite de faire patienter ces dames

Voilà la façon dont les jeunes nous interpellent pour avoir quelque chose, et ils se dépêchent.

Ils auront quelques biscuits.

Plus loin, quelques champs de maïs

Tout au long de l’après midi, le choix d’un bivouac au bord de la rivière Kunene nous occupe, certains nous regardent passer.

A la tombée de la nuit, le panneau « camping hipopools »apparait. Super, mais, la porte n’est pas ouverte et un grand panneau « warning » nous interpelle.

La nuit approche alors, quels que soient les warning, Mireille pousse le portail pour nous faire entrer.

Un peu plus loin, il y a bien quelqu’un. Ce camping est géré par une communauté Zemba et nous sommes très bien accueillis.