un miracle….

26 03 2013

Les miraculés

Deux objectifs aujourd’hui, trouver un pneu pour André et aller jusqu’à Luderitz.

Au petit matin, un gros lézard de 70 cm traverse la route. A pied, nous le poursuivons pour la photo.

Comme partout, les rapaces surveillent le bord des routes.

Ils ne seront pas là pour assister à la scène d’horreur que nous offre le Toy de nos amis. Nous les suivons et avons eu très peur lorsque, André, en bon conducteur respectant les autres, passe trop à gauche alors que la piste ne le permet pas.  Tout ça pour laisser plus de place à celui qui vient en face…

Immédiatement, il part en travers, direction la voiture en question, il arrive à changer de direction mais le Toy tangue dangereusement.

-Il va se renverser !!!

Une fois à gauche, ouf ça passe !

Une fois à droite

-là, c’est sûr, il se renverse…

Eh non ! Encore une fois à droite,

– incroyable, il ne se renverse pas… et la course folle s’arrête enfin.

-ils vont sûrement s’arrêter pour respirer ! Eh bien non, nos deux jeunots continuent leur route sans prendre un moment pour se remettre de leurs émotions. Nous apprendrons plus tard qu’ils réglaient leur compte dans la voiture. Il est vrai qu’André, afféré à la manœuvre n’a pas eu le temps d’avoir peur, mais pour Mireille, passive sur son siège, c’était une autre histoire… Le seul secours qu’elle a pu apporter à André, fut des hurlements….

Franchement, nous tirons notre chapeau à André, mais il y a tout de même une part de MIRACLE…

Vers midi, nous trouvons une station qui fait épicerie et…  marchand de pneus. Nous trouvons un pneu dans la dimension. Enfin peut être car il manque un chiffre sur les flancs. Il semble malgré tout aller.

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Voilà, l’objet de la crevaison, une méchante pierre que le mécano retrouve dans le pneu après l’avoir démonté, ça promet pour l’avenir…

Le restant de la route est une succession de paysages extraordinaires.

Ici, l’arbre au milieu n’est pas un bonzaï, ce sont les tas de cailloux (naturels) qui sont énormes.

Nous croisons un groupe de chevaux sauvages dont la descendance semble assurée. Ces chevaux sont redevenus sauvages depuis un siècle après avoir été laissés à l’abandon pendant la guerre de 14. Leur propriétaire parti à la guerre, n’est jamais revenu.

Avant Luderitz, le désert nous accompagne jusqu’à l’océan.

Cet océan, où nous pourrons enfin passer 2 ou 3 jours sans cette chaleur qui nous assomme depuis 3 jours. Nous sommes tout près de l’eau, sur une très jolie presqu’île.

 

 

Les Dunes

Les dunes

 

Comme tous les gens de passage dans camping, le lever se fait  à 5h pour le lever du soleil au pied des dunes de Sossusvkei.

Après 60 km de goudron en file indienne (30 voitures), les plus courageux termineront les 4 derniers sur une piste de sable profond.

Plusieurs renoncent, André reste planté et Pépère fait le fière. Nous arrivons 3 iem  de la troupe malgré nos 3.6 T… derrière nous, ils arriveront bien plus tard.

Un seul point noir, nous ne savons pas où sont passés Mireille et André, ont-ils pu trouver une solution pour nous rejoindre?

Même s’il faut se lever tôt, ça vaut le coup !

Sur les guides, il parait que ces dunes sont les plus hautes du monde. Nous n’irons pas vérifier, mais elles sont vraiment belles.

Chaussés comme il convient, nous escaladons la plus haute, un peu de sport ne fait pas de mal.

Les pauses aussi.

Notre descente se fait au plus cours dans un sable très volatile.

En bas, c’est la Dead Valley (vallée de la mort…)

Les arbres sont effectivement bien morts…

Mais nous… pas encore.

Avant d’aller plus loin, il faut vider les chaussures.

Mais oui, là bas, c’est bien eux ! Mais comment ont-ils fait pour venir ?

En tout cas, André n’est pas fatigué!

C’est le retour, mesdames trainent un peu.

Retour vers le camping où un springbok maitrise sa peur des hommes pour avoir un peu d’ombre à coté de nous.

Maintenant, il faut trouver un pneu pour André ! Renseignement pris, nous partons pour Betta.

Sur place, bien sûr ils n’en ont pas, mais nous passerons la nuit au camping, très bien aménagé, de la station.

 

 

 

 

 

Première crevaison

Première crevaison.

Nous prenons la route de Sesriem, voir les fameuses dunes ventées  sur tous les sites.

Peu d’animaux sur la route, juste un zèbre, qui fait peur à Marilou.

Et ce vautour en vol au dessus d’un Kudu.

Pour la deuxième fois, nous trouvons André penché sous son 4X4. C’est une méchante crevaison, elle est définitive, le pneu est MORT… Qu’est ce qui a bien pu faire un trou pareil ?

Ils n’ont qu’une roue de secours aussi, notre présence est très rassurante.

L’arrivée à Sesriem fait tout de suite comprendre que faute d’humidité, ici tout se conserve…

Nous passons chez le boulanger, un blanc, avec ses employées noires  à 100 US$ par mois maxi.

Ici aussi, les oiseaux sont jolis.

Encore quelques dizaines de kms et nous serons au « camp site » des dunes.

 

 

Le Camping Gecko ne veut plus de nous…

La savane autour de nous est restée bien calme, et ce matin, nous ne voyons aucun animal.

Les femmes font la lessive, elles ne semblent pas s’ennuyer…

Michel descend voir les propriétaires pour discuter un peu. Tous les sujets sont passés en revue. L’homme, peu bavard, aime parler des serpents, il donne ainsi beaucoup d’informations qui nous seront utiles par la suite.

Il est convenu que nous partirons dans l’après midi.

Une heure plus tard, alors que nous nous préparons à manger, le voilà qui arrive et nous informe sans ménagement que nous devons quitter les lieux…

Drôle de bonhomme, André le baptise tout de suite  » l’ancien » brave type ».

Toujours est-il que nous ne discutons pas ses ordres et,  plions bagages. Il nous laisse un peu contre son gré faire nos pleins d’eau.

Heureusement, la femme est vraiment sympathique et nous discutons encore un bon moment de la Namibie avec elle. Elle essaye de ne rien oublier de ce que nous devons voir, carte à l’appui.

 Puisque  l’ancien brave type ne veut plus de nous, nous continuons notre route juste quelques km et prenons un chemin dans une propriété.

Au bout,  un genre de ranch avec bar nous accueille. Quelques clients sont assis autour d’une bière et les employées sortent regarder nos drôles de maisons roulantes.

Ils ne font pas camping mais très gentiment, le patron propose de nous emmener dans un coin de sa propriété où nous serons en pleine nature.

Super, mais il fait tellement chaud (plus de 42°), que nous passerons cette après midi chacun, avachi dans un fauteuil à bouquiner ou tricoter. Seul, André (78 ans toujours) s’affaire en permanence.

Même notre frigo proteste et fonctionne en permanence. Bien sûr, la batterie n’est pas d’accord et nous n’aurons sûrement pas d’électricité pour la nuit… Ce sera un moindre mal, car nous pensions bien qu’il était mort…

Le soir, au coucher, l’air devient agréable et nous pouvons enfin sortir visiter notre voisinage. Pas trop loin tout de même car les léopards et hyènes rodent.

La preuve….

On se couche à 26 degrés. C’est déjà mieux.

sauvetage

Enfin, cette nuit est terminée, espérons ne pas en revivre trop souvent…

C’était notre troisième nuit dans la réserve alors que nous n’en avions payées qu’une.

Nous n’avons croisé aucun « range »r depuis notre entrée dans le parc, il ne devrait donc pas y avoir de problèmes.

En plus, les batteries de la cellule sont vides et le frigo bien chaud. Un fusible avait lâché… Une fois changé, tout rentre dans l’ordre.

 Avant de reprendre la route, Michel continue de former André, car il a beaucoup de mal avec son GPS. Heureusement, c’est le même système que le nôtre.

Nous prenons la direction de Solitaire pour être ce soir au camping « Gecko »  recommandé par notre ami Laurent Dumas.

La piste est indiquée 4X4 uniquement, mais elle est très facile.

Les animaux que nous étions contents de découvrir les deux jours précédents, sont là en très grands nombre. Peut être que les petites flaques d’eau formées par l’orage de la nuit en sont la cause,

mais en tout cas, Y EN A DE PARTOUT!!!!!

Arrête-toi Michel!

C’est quoi?

Regarde, ‘elle bouge!!!

Non, elle est morte!

Michel descend voir la pauvre bête coincée dans la clôture.

Oui, elle bouge!

Elle est bien coincée. Après plusieurs essais à la main,  Michel prend un outil et arrive à la libérer.

Un instant pour reprendre ses esprits, elle se lève mais retombe.

Mince, elle est blessée!

Elle se relève, nous regarde, (à quoi pense-t-elle?) puis, part à toute vitesse devant elle.

Elle est sauvée, mais retrouvera-t-elle son petit qui était à ses cotés quand nous sommes arrivés? En nous voyant, il était parti loin, mais dans le sens opposé…

C’est quoi ces biches, des « impalas »?

Non, regarde comme ils sautent, ce sont des « springboks », il n’y a pas de doute.

Le paysage change, les grandes lignes droites plates, ont laissé place à un décor déchiqueté.

De vieux esprits veillent…

Nous passons pour la troisième fois le tropique du « capricorne ».

Et comme souvent, nous arrivons au Camping « Gecko » juste avant la nuit.

La patronne, une Suisse, nous reçoit. Comme il n’y a pas beaucoup de monde  nous pouvons prendre une des meilleures places, juste au dessus de la savane.

SUPER….

Ce soir, c’est Mireille et André qui invitent pour l’apéro. Ils pensaient avoir fait des glaçons dans la journée. Nous devrons finalement nous contenter du whisky sec…

Avec cette chaleur (encore 32 dans Pépère), une douche à volonté nous fait un bien immense pour terminer la journée.

Namib 2

21 03 2013.

Nous profitons du point d’eau à 100 mètres pour voir les animaux du coin. Des Oryx bien sûr,

Des phacochères

Et beaucoup d’oiseaux assoiffés.

Avant de partir, Michel décide de transférer les 50 litres de gasoil de la réserve dans le réservoir principal.

Impossible!!!

Pour une raison inconnue, la pompe tourne mais ne pompe pas le gasoil.

Une nouvelle fuite qui aurait vidé le réservoir? Non, le dessous de Pépère serait tout gras. André démonte le tuyau de sortie du réservoir et prend une bonne douche… Oui, il y a bien du gasoil mais la pompe ne fait pas son office. Ou alors, c’est la jauge qui déconne…

Décision est  prise de partir et voir l’évolution dans la journée.

André  fait son plein d’eau et nous voilà sur les pistes pour le troisième jour.

Le reste de la journée sera une succession de pistes poussiéreuses ponctuées d’arrêts photos.

Il fait vraiment trop chaud 42 degré avec un vent brûlant.

Après un léger repas de midi, les plus fatigués font la sieste…

Une grosse explosion interpelle tout le monde, personne n’a compris… Un coup de tonnerre? Une mine? Ou peut être un gros rocher qui se serait détaché de la montagne? Nous ne le saurons jamais.

Encore quelques kilomètres et nous cherchons un bivouac à coté d’un barrage pour la nuit. Après un repérage à pied, nous le voyons au loin.

Une fois sur place, force est de constater qu’il n’y a plus d’eau…

Nous passerons la nuit un peu en arrière dans un endroit  moins sec.

Oui, mais avant de dormir, il faut vider le 2ème  réservoir de gasoil dans le principal.

Michel débranche le tuyau de sortie de la réserve et branche celui que nous avions prévu comme rallonge d’eau…

Les hommes remplissent 4 jerricans et le transfert  peut se faire, ouf!!! Mais à la main…

Il fait toujours très chaud, 32 degrés dans la cellule, mais il faut bien essayer de dormir.

Ce ne sont pas les éclairs, ni le tonnerre qui nous aideront…

Le namib naukluft

Avec Mireille et André, le rythme est tranquille. Nous levons le camp à 10 h direction un petit canyon (Homeb) conseillé par notre guide de l’hôtel, après 50 km de piste, nous y serons pour midi.

Notre premier oryx se présente au loin, même si c’est un peu loin, il est pris en photo. (privilège du premier)…

Après 20 minutes de piste, André s’arrête et regarde dans son moteur avec inquiétude.

En effet, sa batterie toute neuve s’est détachée et le plastique a fondu contre l’alternateur.  Évidemment, l’eau et l’acide d’un élément se sont répandus dans le moteur…

Vite, Michel propose de l’enlever et de la mettre à l’envers pour essayer de garder un peu d’acide.

André démonte le tout pendant que Michel prépare de la colle « époxy » pour boucher le trou.

Les femmes en profitent pour tricoter

30 mn plus tard, André remet de l’eau dans l’élément et nous voilà repartis….

De piste en piste et de photo en photo, nous arrivons enfin au canyon recherché, c’est assez moyen, de toute façon, il est très tard et nous décidons de remonter vers un autre camping (Ganab) à 60 km environ.

On commence doucement, mais  la nuit arrive, alors André met le turbo et nous arrivons juste pour photographier le coucher du soleil…

Le camp est sympa, nous sommes seuls. Enfin presque…

Dans la nuit, Marilou est réveillée plusieurs fois par des cris d’animaux.

Le vrai départ

Sur cette langue de sable entourée par l’océan, la nuit a été rythmée par le bruit des vagues.

Au réveil, les otaries passent devant la plage à la recherche d’un petit déjeuner, le spectacle est magnifique, les photographes se régalent.

Nous repartons pour Walvis Bay, chercher nos permis d’entrée dans la réserve du Namib, en route nous passons devant les salines de 60 km de long.

Et, juste avant Walvis Bay, un énorme rassemblement de flamands nous oblige à faire encore une pause photos.Des photos de flamands, on ne sait plus qu’en faire, mais comment résister…

Après avoir arpenté la ville dans tous les sens pour les derniers préparatifs, nous partons enfin de cette jolie petite ville 8 jours après notre arrivée.

Malgré notre permis qui ne prend effet que demain matin, direction la réserve du Namib Ouf, André nous suit, (bonjour la poussière) mais la piste est très bonne.

A environ 50 km, nous nous arrêtons pour le bivouac. André et Michel travaillent encore sur leurs 4X4 (tout n’est pas encore en ordre) mais comme toujours,

Marilou est à l’affût.

Tout à coup, elle chuchote, « regarde… »

Oh!!!, un superbe petit renard du désert, il semble nous demander à manger.

Non!, nous n’allons pas commencer, il est déconseillé de nourrir les animaux sauvages alors il devra chercher seul sa nourriture.

La chaleur tombe vite après le coucher du soleil, nous dormirons certainement au frais cette nuit.

enfin nous retrouvons pepere

C’est le grand jour, aujourd’hui, nous récupérons Pépère et le Toy de Mireille et André.

Nous arrivons peu après 9h au bureau de Nova Ship. Raul a tout prévu et il connait bien les rouages du port et de la douane.

A 11h, tout est fini, nous pouvons partir avec nos machines. Non, sans avoir réglé notre facture, de toute façon, nos femmes ont été prises en otage, elles nous serons rendues seulement après le paiement.

Retrait d’argent, avant d’aller à la compagnie d’assurance qui a été conseillée à Mireille sur un forum. Elle ne fait pas mais nous indiquent une autre compagnie qui propose de nous couvrir pour 220 euros, de l’Afrique du Sud jusqu’au Malawi en passant par le Mozambique, le Zimbabwe et le Botswana.

Un petit resto et nous allons rendre visite au garage Toyota pour Pépère qui siffle fort depuis notre montée à Saint Exupéry, nous avons peur d’une prise d’air à l’admission. Après un essai sur route, le chef mécano dit : ce n’est rien, c’est juste le nouvel échappent latéral, monté cet hiver qui fait ce bruit. Bon Ok, c’est lui le pro. Toujours est-il que nous manquerons sûrement de discrétion pour approcher les animaux en safari. On verra…

Nos véhicules ont été préparés pour le bateau, ils ne sont pas rangés pour le voyage alors retour sur le parking face à l’hôtel, pour remettre tout en ordre.

Voilà, maintenant, il faut encore faire les provisions pour une semaine. Le SPAR fera l’affaire, nous y trouvons tout le nécessaire, viande, légumes et fromages etc. Reste encore l’eau, l’hôtel nous avait proposé de faire les pleins chez lui, allons-y! Tout s’est super bien passé, un mail de remerciements à Partenair pour le transport par bateau et André nous invite dans son Toy avec le guide pour boire le champagne apporté au cas où nos véhicules arriveraient sans encombre.

A la tombée de la nuit, nous longeons la mer jusqu’à un banc de sable où nous passerons notre première nuit en camping sauvage.

premier GP F1 2013

17 03 2013

Ce matin, grand prix de Formule 1 à la télé, le premier de l’année. De 8 à 10h, Michel est devant sa télé pendant que Marilou papote avec Mireille.

L’après midi, nous partons tous les quatre, vérifier derrière les grillages que Pépère et le Toy n’ont pas été visités. Tout semble en ordre, nous pouvons aller manger un morceau au bord de la mer. Sauf que nous arrivons après 15h et qu’ils ne servent plus à ces heures … Pas de problème, une bonne bière accompagnée d’un morceau de pain et de fromage achetés pour le soir feront l’affaire.

Un orchestre (deux musiciens) joue de la country et du rock. André et Mireille ne résistent pas à l’envie d’exprimer leur plaisir.

Plus loin, c’est un groupe de filles qui veut être pris en photo avec nous.

Le soir avant de nous séparer pour la nuit, nous profitons de l’expérience du jeune guide comme il nous l’avait gentiment proposé la veille. Il nous passe en revue sur une carte les endroits à ne pas manquer et les pièges à éviter. Nous avons maintenant une vue d’ensemble plus précise de la Namibie, l’aventure peut commencer.