Que d’otaries!

Walvis Bay est connue pour ses bancs de sable occupés par des colonies d’otaries.

Nous consacrons notre matinée pour aller voir ces charmantes petites bêtes. Un courant marin venu du pôle sud maintient une eau froide qui leur convient parfaitement. Dès notre arrivée sur le ponton du catamaran (« un promène couillons » comme on dirait à Marseille),

une habituée nage autour et monte rapidement à bord.

. Elle sait que l’équipage lui a prévu du poisson frais.

Tout à coup, nous avons la vision d’un bateau que nous n’avions vu qu’en photo. Le « GLOVIS »…. Il est bien arrivé, nous sommes rassurés.

Dès le premier quart d’heure, nous sommes dans l’ambiance, il fait très froid mais le spectacle en vaut la peine. Ils sont mimis tous ces animaux libres qui n’ont pas la peur de l’homme.

Certains sont même très affectueux

Attention au pélican, il a une fâcheuse tendance à donner des coups de bec

Toutes les espèces profitent…

Mais pour arriver sur le bateau, il faut travailler son atterrissage.

Les enfants s’amusent pendant que les parents se prélassent

La planche, c’est pas mal non plus…

Avec un poisson, c’est encore mieux

Ils sont mignons, mais attention, ils ont quand même de belles dents.

Non, il n’est pas tiré par une corde, c’est lui seul qui déplace toute cette eau. Il faut dire qu’il avance aussi vite que le bateau

Et tout à coup, il grimpe par l’arrière pendant que le bateau avance.

 

Le préposé à la distribution de poissons va devoir reprendre son travail.

Voilà un pélican bien envieux.

Les huitres de la baie sont réputées excellentes. Nous en profitons largement à l’occasion du lunch organisé pendant le retour à terre.

La mer et le grand air, ça fatigue! Une fois à l’hôtel, Michel fait une bonne sieste et Marilou « skype » La journée se termine avec Mireille et André au restaurant. Les histoires de voyages se succèdent. Il est vrai qu’ ils en ont à raconter après 20 ans d’aventures autour du Monde!!!

Arrivée de Mireille et André

Journée tranquille, nous retournons porter le carnet de passage de Pépère à Nova Ship et passons des heures en bord de mer.

De retour à l’hôtel, nous y trouvons Mireille et André qui viennent d’arriver.

Malgré  la fatigue du voyage,  Michel les emmène faire les papiers douaniers de leur véhicule qui arrive avec Pépère.

Lundi, tout devrait ainsi aller plus vite.

De retour à l’hôtel, Michel passe un bon moment à discuter avec deux guides francophones, ici depuis plus de 10 ans.

Un peu inquiets  de nous voir partir seuls dans certains endroits, ils ne sont pas avares de conseils. Finalement, il est décidé que demain, Michel ira acheter une carte pour discuter avec eux de certains choix.

la pêche aux infos

Au Lagoon Loge, le petit déjeuner est à 9 H maxi, alors on ne traîne pas au lit. Nous profitons de ce bon moment pour discuter avec le patron. Il nous donne quelques tuyaux et le chemin pour arriver au bureau de NOVA SHIP, notre agent en douane.

Une bonne marche à pied commence sous les assauts du soleil, heureusement adoucis par la brise de mer.

Tout est pour le mieux mais nous verrons le soir que la fraîcheur du vent nous cachait le mal en cours. En effet, toutes les parties non cachées de notre corps entament une discrète mutation vers le rouge… Aïe aïe aïe…

Un peu après midi, nous voilà dans les bureaux de Nova Ship. Sur un tableau, le Glovis Clipper est annoncé pour après demain. Super!!!

Nous sommes reçus par Raul (prononcé Raoul comme le père de Michel, son petit clin d’œil de l’au delà certainement….)

. Raul nous confirme l’arrivée pour le vendredi 16 mais vu le week-end, nous ne pourrons pas récupérer Pépère avant lundi matin. Dommage! Mais ça aurait pu être pire.

Devant le port, Marilou est fascinée par tous ces containers.

Dans la rue, nous cherchons un restaurant et demandons aux passants. Les réponses sont confuses jusqu’à ce qu’une jeune femme blanche, croisée sur le trottoir, nous propose de nous emmener en voiture en bord de mer. Incroyable… ces gens ici ! Tout le monde semble calme et aimable. Qu’il soit blanc ou noir, dés que l’on croise quelqu’un, c’est un « hello » souriant, même quand il travaille.

Nous passons un agréable moment à la terrasse d’un petit restaurant en compagnie de quelques pélicans.

 

Puis nous rentrons à l’hôtel par le bord de mer où les maisons sont très jolies. Ce n’est pas vraiment l’Afrique que l’on imagine.

walvis bay

Vers 9h, nous reprenons le même taxi pour l’aéroport.

Ce matin, les nuages coulent du haut de la « table moutaine », célèbre point de repère quand vous vous promenez dans la ville du Cap.

A l’aéroport, les formalités ne sont vraiment qu’une formalité…Nous décollons en direction du nord où très vite le paysage désertique annonce les dunes du sud de la Namibie.

A 13h30, notre avion se pose sur un tout petit aéroport, autour, que du sable…

A la descente, c’est le choc. Il ne fait pas simplement chaud, ÇA BRÛLE…

En arrivant à notre hôtel le « Lagoon loge « , nous apprenons que tout le monde souffre de la chaleur aujourd’ hui. Un vent d’ Est inhabituel nous emmène l’air surchauffé du désert.

Un peu de repos dans notre chambre et nous allons tout de même faire un tour à pied, le long de la côte protégée.

C’est déjà le dépaysement avec les dunes, les flamands roses.

Et les femmes autochtones

Un petit resto et la journée  se termine.

Espérons que Pépère ne tardera pas trop!… Encore deux ou trois jours? En fait, on n’en sait rien car il n’est plus visible sur les radars depuis le 9, en tous cas, notre Pépère nous manque beaucoup

Traversée de l’Afrique d’une traite

Franchement, Emirates, chapeau! Même en éco, le service est au top et le personnel d’une amabilité depuis longtemps disparue sur nos compagnies européennes.

Depuis Dubaï,

nous survolons entièrement de jour cette Afrique que nous allons parcourir de long en large pendant plusieurs mois.

Petit à petit, le désert du nord, laisse la place à des régions en pleine saison des pluies.

Même le Kilimandjaro (au loin), a du mal à pointer son sommet hors des nuages.

  Viennent ensuite les grandes  plaines sauvages, c’est impressionnant. …

On va sûrement se trouver perdus de temps en temps au milieu de ces immensités, mais ça fait partie de l’aventure.

Comme prévu, nous arrivons vers 16h30 à Cap Town.

Notre prochain vol est demain matin alors il n’est pas question de rester dans l’aéroport toute la nuit.

Un sympathique taxi nous emmène en ville,

un bon filet de boeuf pour nous remettre

et nous passons la nuit dans une agréable petite guesthouse  du centre ville.

Enfin le départ

Nous voilà partis pour de nouvelles aventures! Tout a commencé par un changement radical de programme.

Pépère est refait à neuf, enfin presque. Marilou s’est occupée de changer les tissus.

Le frigo a été remplacé  par un modèle moins gourmand en énergie. De nouvelles protections sont installées aux fenêtres et tout ce qui nous a posé problème en Mongolie a été modifié ou changé.

Alors que nous avions prévu de descendre l’Afrique par la côte Ouest, l’obstination de Michel à ne pas vouloir écouter les conseils de prudence des amis et de la famille, n’a pas résisté au déclenchement de la guerre au Mali avec ses conséquences sur la sécurité en Afrique de l’ouest.

En deux temps trois mouvements, il est décidé de sauter tous les pays instables pour rejoindre directement la Namibie. Notre ami Bernard, rencontré en Mongolie avait déjà pris cette décision  depuis longtemps et nous a fait gagner pas mal de temps dans la préparation de ce nouveau programme.

En une semaine, nous avons trouvé un bateau, un container spécial et, par internet, un deuxième véhicule pour le partager avec nous. Ce sera vite de nouveaux amis, Mireille et André  parcourent le monde depuis 20 ans.

Tout était  parfait, sauf que, la compagnie maritime revient vers nous alors que tout était bouclé, pour nous annoncer que, finalement, Pépère est trop haut!!!!!

Là,  c’est la grosse pression, Mireille a déjà acheté  ses billets d’avion..

Comme à la grande époque ou il était encore « actif », Michel transmet la pression sur les transporteurs et finalement la société  « Partenair Sea » nous sauve la mise avec un Roro (nos véhicules ne sont pas mis en contenair, c’est un peu comme un ferry.). Il part dans quelques jours.

Nos deux véhicules arrivent à Lyon Saint Exupéry où un camion les emmène à Anvers

Tout se fait très vite et 2 jours plus tard, ils embarquent pour Walvis Bay, sur le Glovis Clipper

Nous suivons sur internet le trajet du Glovis qui, au début semble hésiter sur la direction à prendre, mais une fois la Manche passée il avance à vive allure.

Nous pouvons maintenant jouer au lièvre qui laisse la tortue prendre de l’avance.

Chacun revoit ses amis une dernières fois (façon de dire bien sûr..) les réunions de familles se succèdent.

Maurice et Claude, Jean et Gislaine  reprennent la garde de la maison et des chats et le 11mars, c’est le grand départ. Notre ami Joël nous emmène à l’aéroport

d’où la compagnie « Émirates » se charge de nous transporter en ligne très indirecte mais pour pas cher jusqu’ en Namibie.