Les hommes ont bien dormi, mais les femmes ont vraiment eu beaucoup de mal avec la chaleur qui a duré tard dans la nuit
La nuit est vite oubliée, avec cette arc en ciel au début des chutes
Et ce singe aux coucougnettes bleues.
On traine encore jusqu’à midi pour un repas pris ensemble chez nous.
Et nous partons en direction de Ruacana sans savoir où nous passerons la nuit.
Pas très loin de là, André propose de prendre la direction d’un village à 8km, en fait, il est à 18km d’une piste qui inquiète Mireille, nous abandonnons 3 km plus loin pour prendre une autre piste juste à côté.
Et là, c’est le bon coup, nous nous trouvons nez à nez avec un paisible village.
Les 4×4 s’arrêtent à côté de l’enceinte et nous rentrons faire connaissance.
À première vue, il n’y a personne mais rapidement, nous trouvons,
bien abrité du soleil un premier groupe.
Ils sont tous très calmes et vivent leur petite vie d’himbas. Le passage de touristes dans la région leur donne un peu de travail, les femmes confectionnent (à leur rythme) poupées et bijoux divers.
D’ailleurs, ici, tout le monde en porte
Et depuis le plus jeune âge.
Même l’ancien se fait beau…
Nous avons pensé qu’il était le chef… Mais on en n’est toujours pas sûr.
À propose de l’ancien, il est encore bien valide, André a cru comprendre qu’il a 80 ans.
En pays Himba, pratiquement chaque femme, a un enfant en bas âge, eh bien ici, c’est pareil.
Il faut bien trouver les bras pour aller chercher l’eau…
Comme partout, les enfants font des bêtises, celui-ci se fera disputer.
D’autres, dansent.
Le soir, le troupeau est rassemblé et abrité dans son enclos.
Nous essayons de visiter les huttes mais, bien que l’accueil soit très sympathique, ces habitants souhaitent garder un peu d’intimité, nous les comprenons.
Vraiment, la tenue des femmes est très étudiée, en plus de leurs bijoux, la base de leur beauté tient dans la couleur rouge donnée par le passage fréquent d’un mélange de terre ocre, de beurre et d’herbes odorantes. Paraît il qu’elles ne se lavent jamais… Malgré tout, nous n’avons pas trouvé ces femmes sales ni malodorantes. Allez y comprendre quelque chose. Bien sûr, il y a une odeur qui est celle de la senteur de l’herbe.
La coiffure aussi est jolie, de grandes tresses raidies par la terre séchée avec les extrémités en cheveux libres telle une fourrure.
Pour remercier tout ce petit monde, nous laissons quelques sacs de riz, farine et pâtes.
Soudain, les femmes s’affairent (toujours à leur vitesse )
et un petit étalage de leur artisanat se présente devant nous, nous achetons encore des bricoles et tout le monde est content.
17h… dans une heure il fait nuit, il est temps de laisser ces braves gens. Nous passons dire au revoir vers chaque case et nous partons sous les adieux d’une ribambelle de gamins.
Une demie heure plus tard, nous nous posons non loin de la piste. Une bonne douche froide nous fait du bien surtout après cette chaude journée où nous avons atteint les 50* …
Fin d’une journée exceptionnelle qui restera gravée dans nos mémoires.