Marianne et Bernard

le 12 aout 2012

Nouvelle journée au bord du lac, nous passons presque deux heures sur l’eau avec le bateau puis décidons de plier le matériel.

Nous nous rapprocherons du ferry pour demain, mais, avant de partir, il est impossible de ne pas faire une balade sur les falaises.

Incroyable, au moment de partir, arrivent Marianne et Bernard… Nous pensions être bien cachés, mais non….

Ils nous ont aperçus de la route.

Nous changeons notre plan, nous resterons là ce soir et la balade se fera avec eux.

Le soir, tout le monde se retrouve au resto « chez Pépère ».

Au menu:

Apéro

Deux poissons du Baïkal amenés par nos invités,

Du riz avec ratatouille

Framboises et crème de marron (fabrication Marilou)

Ce fut une bonne soirée entre baroudeurs français

Ouf ! Nous n’avons pas transporté le bateau pour rien.

Le 11 Aout 2012.

Quel régal de pouvoir planter sa maison dans des coins pareils !

Très vite, Michel s’affaire au montage de l’axe2 pendant que Marilou ramasse du bois pour faire griller les poissons que nous allons sûrement pêcher.

Et nous voila partis sur l’eau avec une canne à pêche et une grosse envie de farniente.

Comme d’habitude, les poissons nous boudent, mais coté farniente, c’est pas mal… que ce soit sur bateau ou à terre, nous ne faisons rien : bronzage, lecture, nourriture et méditation nous occupent toute la journée.

Le soir, Michel tente à nouveau sa chance, mais il ne ramène toujours pas de poisson.

 

L’ile d’Olkhon.

Le 10 Aout 2012

Nous avions prévu hier soir de partir de bonne heure, mais avec le calme ambiant, nous ne nous sommes pas réveillés.

Encore un peu de route, (pas terrible, même les bandes blanches, ne savent plus où passer) et nous arrivons.

La punition est immédiate : dès l’arrivée au bac, nous comprenons que l’attente va être longue. Tous les lèves tôt sont devant nous ou déjà passés.

Rien de grave, l’animation est permanente, le temps de faire les petits magasins, d’écouter le concert improvisé de quelques jeunes ravis d’avoir autant de spectateurs, un peu de lecture et…

Trois heures plus tard, c’est l’embarquement. La petite traversée nous met déjà dans l’ambiance, nous sommes en week-end.

Sur place, nous avons vraiment l’impression d’être à la mer. Mais, en plus, le paysage est déconcertant.

Nous sommes ici en pays Chamanique.

C’est vraiment extraordinaire, nous ne regrettons pas d’être venus jusqu’ici.

 

Encore une fois, il nous faut attendre presque l’arrivée de la nuit pour trouver notre bivouac, le choix est important, car nous resterons deux jours sans mettre le moteur en marche.

Ce sera au bout d’un chemin de sable, sur une plage quasiment vide à 20 mètres de la mer … euh… du lac, décidément on a vraiment du mal à croire que c’est un lac.

 

 

 

Toyota irkutsk

Le 8 aout 2012.

Ce matin, Michel se rebelle, il n’est pas question de dormir une nuit de plus dans cette chambre infecte. Après le petit déjeuner, il va voir la réception :

-La chambre est vraiment trop horrible, nous ne pouvons rester chez vous, sauf si vous avez mieux !

Nous avions remarqué, qu’une grande partie de l’hôtel avait été rénovée.

-Oui, nous pouvons vous en proposer une autre ce matin. Elle est dans la partie neuve.

-OK, nous la prenons.

Nous changeons immédiatement nos affaires de chambre et profitons d’une salle de bain digne de ce nom.

Le pire, dans tout ça est que le tarif est le même, exorbitant de toute façon, mais Pépère est bien gardé, c’est pour nous, très important.

Nous avons obtenu l’adresse de Toyota à la réception, un petit passage sur « Google map » et nous avons le point GPS. Une demi-heure suffit pour s’y rendre.

Sur le parking, nous avons la surprise de voir le 4X4 ardéchois de Marianne et Bernard. Nous les avions quittés il y a un mois et demi à Olgy au début de la Mongolie.

Nous avions vu sur leur site qu’ils avaient des problèmes mais, que font ils encore ici ?

Dès notre arrivée chez Toyota, nous sommes pris en main par Andreï, il recopie toutes les informations de la carte grise et sort avec Michel, tout semble aller pour le mieux. La première étape consiste à laver Pépère, problème… il ne rentre pas dans le poste de lavage.

Nous passons directement à la deuxième étape qui consiste à rentrer Pépère dans l’atelier. Voilà, maintenant, il faut attendre dans la salle d’attente.

L’attente dure 3 heures, 3 heures pendant lesquelles, Andreï revient régulièrement nous informer de l’avancement.

Bien sûr, il ne peut obtenir des boudins de rechange Firestone (on s’en doutait.)

Nous souhaitons changer les plaquettes de freins avant. Re-problème…Ils n’ont pas de pont assez solide pour monter Pépère et depuis qu’ils ont des ponts, ils n’ont plus de cric pour le faire du sol !!!…

Idem pour la réparation du pot d’échappement…

Finalement nous repartons vers 16h alors que nous sommes arrivés un peu avant midi. En plus, ils n’ont rien fait. Andreï nous propose de le retrouver demain matin, il nous changera lui-même les plaquettes chez un copain qui pourra ressouder notre pot.

Nous rentrons vite à l’hôtel téléphoner à Firestone France pour qu’ils nous expédient par DHL un boudin de rechange. Ils ne l’ont pas en stock  mais s’occupent de nous en envoyer un depuis l’Irlande. Nous apprenons trop tard qu’ils ont choisi TNT comme transporteur, le doute s’installe en nous, car DHL reste pour nous, le seul transport fiable dans ce type d’urgence. S’ils ne respectent pas la livraison pour lundi 13, nous risquons de ne pas voir Moscou et encore moins Saint Petersburg.

Tout n’est pas réglé, mais nous décidons d’aller nous changer les idées en ville.

Irkoutsk est une jolie ville moyenne traversée par la rivière Angara.

Depuis 1990, les russes ont énormément travaillé pour restaurer leurs églises orthodoxes, nous leur consacrons la fin d’après midi.

Le soir venu, nous cherchons un restaurant. Celui là fera bien l’affaire !

Nous avons déjà commandé depuis un moment lorsque Marilou voit dans la rue Marianne et Bernard.

Ils viennent par ici, en fait, ils mangent dans ce restaurant italien depuis une bonne semaine. Coté mécanique, nous apprenons qu’ils sont arrivés jusqu’ici sur une remorque, leur embrayage a lâché quelques kilomètres après la frontière  Mongole et maintenant, ils attendent la pièce neuve depuis plus d’une semaine…

Nous nous racontons ainsi nos aventures depuis 1 mois et demi et rentrons dans nos hôtels respectifs.

Au passage, nous pouvons apprécier la notoriété de nos acteurs français sur une affiche en cyrillique.

Irkutsk

Le 7 Aout 2012

Notre emplacement « première classe » au bord du Baïkal est super mais une fois de plus, la pluie s’est invitée au milieu de la nuit. Décidément, nous ne sommes pas gâtés depuis quelques jours.

Peu après notre réveil, deux jeunes russes, demandent à visiter Pépère, ils sont très impressionnés et le plus grand en profite pour parler un peu anglais en échange de quelques mots usuels russes que Marilou note soigneusement.

-Non monsieur le cheval, vous ne pouvez pas visiter, l’entrée n’est pas autorisée au plus de 100 Kilos !!!…

Comme le soleil boude depuis ce matin, après une bonne omelette aux girolles,

nous reprenons assez vite la route pour Irkutsk. Michel espère y trouver une solution pour remplacer le boudin percé ou ajouter des lames, en tout cas, peu importe mais il faut trouver une solution. Faire encore plus de 10000 KM avec l’arrière surbaissé, n’est pas raisonnable.

Comme toujours, dans les villes, nous préférons l’hôtel à Pépère. Dans ces villes du bout du monde, ils n’ont pas de clients de passage et sont souvent complets avec les touristes venus en avion.

Nous trouvons une chambre à l’hôtel « Irkutsk. Nous ne comprenons pas si c’est la dernière, mais elle dégage une vilaine odeur de renfermé et de moisissure.Déjà, le couloir nous met dans l’ambiance avec son tapis bordé de vieux béton craquelé… La salle de bain est bien en armonie avec le reste, les robinets ferment mal et les carrelages font des vagues.

Même si une charmante bouriate nous accueille à l’entrée du restaurant, nous laissons la bande de fêtards qui s’y trouvent et allons  manger dans Pépère.

Soirée internet.

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Le Baïkal

Le 6 Aout 2012

Ce matin, il ne fait toujours pas beau, nous sommes entourés par des maisons en bois dont beaucoup ne sont plus habitées et dans un état de délabrement total. C’est lugubre dans la grisaille.

Pour l’instant, la Sibérie ne nous montre pas son beau visage alors nous ne restons pas plus longtemps et reprenons la route.

Il semble que cette « maison » soit habitée.

Le ciel s’éclaircit petit à petit, toutes ces maisons si tristes ce matin prennent maintenant un aspect très agréable. En tout cas, leurs habitants ne manqueront pas de pommes de terre pour l’hiver.

La forêt est très humide et beaucoup de personnes sortent des bois alors, Marilou flaire le bon plan.

–          Arrêtes-toi, je vais chercher des champignons !

A plusieurs reprises, nous arrêtons Pépère en bordure de route pour  qu’elle explore les environs pendant que Michel reste pour lire.

En plus de se faire bouffer par les moustiques, toutes ses recherches demeurent infructueuses alors Michel propose de s’arrêter chez les « professionnels » du coin qui ont déjà tout ramassé.

Pour 7.5 euros les deux kilos, ça ne vaut pas la peine de s’embêter… Marilou dit que si :  il lui manque le plaisir de les avoir trouvés. Les vrais ramasseurs de champignons diront sûrement qu’elle a raison.

Nous faisons la pause déjeuné à coté d’une rivière où nous pouvons entrer Pépère pour enfin le laver. Nous sommes heureux de le voir à nouveau présentable.

Pas pour longtemps car 1 km plus loin, nous tombons sur une route en travaux avec de la gadoue partout. En roulant à 10 à l’heure pendant un moment, nous limitons les dégâts.

En tout cas, sans les sphères,  Michel n’a plus de plaisir à conduire Pépère, il est très bas et se dandine beaucoup. Va-t-il tenir jusqu’au bout comme ça ?

Voilà notre première vision du lac Baïkal, on a l’impression d’arriver à la mer.

Giampiero nous avait parlé d’un bivouac possible à coté du lac vers un hôtel.  Finalement, nous seront accueillis dans une propriété avec Bungalows pour 5 euros, juste à coté de la mer… Non, du lac.

Marilou profite un peu de l’endroit avant de préparer les champignons.

Michel lit sur la jetée (elle porte bien son nom, on a l’impression qu’elle a été jetée là tellement elle est en mauvais état)

Nous reprenons espoir de passer de bons moments en Russie.

 

 

Oulan Ude

Le 5 Aout 2012

Ce matin, il pleut encore, nous pensions passer le dimanche sans bouger avant d’arriver à Oulan Ude mais Marilou propose de partir avant que la route ne devienne impraticable.

Bien lui en a pris car en effet, en arrivant au bas d’une montée en terre, nous voyons des voitures en difficultés. Elles redescendent et empruntent une route en sens interdit pendant au moins trois kilomètres. Sans eux, nous n’aurions sûrement pas osé prendre cette route.

Le temps est vraiment mauvais, nous n’avons pas le goût aux visites alors nous faisons l’impasse sur le monastère avant la ville.

En relisant le petit futé, nous constatons que le musée en pleine air que nous voulions voir demain est fermé le lundi. Le mauvais temps aidant, nous décidons de continuer notre route vers le Baïkal.

Avant, nous retirons un peu d’argent à un distributeur qui nous demande si nous voulons le texte en russe ou en anglais.

Après avoir tapé « anglais », la machine demande notre code en anglais et revient au russe pour le reste… Il faudra trois tentatives pour obtenir quelques roubles.

Maintenant, nous partons pour un tour d’Oulan Ude, mais sous la pluie, c’est pas très motivant…

Il y a bien ces jolies maisons en bois mais nous en verrons beaucoup dans les jours à venir.

Nous laissons la ville à ses habitants et à Lénine pour continuer notre chemin.

La route est pénible sous la pluie et il semble que nous retrouvons les longues files des retours de week-end bien connues chez nous.

La pluie, la circulation, un essuie glace récalcitrant avec en prime une heure de décalage supplémentaire  dans la vue, nous ne faisons même pas cent kilomètres avant de nous arrêter.

On nous a rabâchés depuis le début de notre voyage que le camping sauvage est dangereux en Russie alors, nous nous posons sur la place d’un petit village à coté du monument aux morts de la guerre de 1941 1945 (et oui, ils sont entrés plus tard dans la guerre).

Les habitants sont très froids, un groupe de jeunes se manifeste autour de nous. Par politesse, nous allons les saluer, mais ils prennent ça pour le signal qu’ils peuvent se lâcher. Ils deviennent bruyants, Pépère est secoué, alors nous sortons les engueuler et comme par miracle ils rentrent chez eux. Nous ne les reverrons plus…

Le soir vers minuit, une des maisons voisines s’anime, le type doit être saoul, nous avons droit a des cris et hurlement pendant un bon moment. C’est impressionnant… nous sommes au cœur de la misère russe.

 

 

Retour en Russie

 

Le 4 Aout 2012

Aujourd’hui, c’est le passage de la frontière tant redouté pour entrer en Russie.

Par moments, nos grandes étendues de steppe, sont remplacées par une végétation luxuriante.

-Tiens, cette fois, c’est vraiment nos dernières yourtes !

Voilà une église, les monastères bouddhistes, c’est peut être fini…

La douane, nous y voilà. ..

Tout ce qui nous avait été annoncé ne s’est pas réalisé. Nous avons bien été doublés dans la file par des Mongols, mais, contre toute attente, on nous a fait passer le portail avant et pour finir, coté Russe, nous n’avons eu à faire qu’à des femmes d’une gentillesse incroyable.  Elles ont même rempli certains papiers pour Michel qui se perdait un peu.

Comme nous l’avions déjà remarqué ailleurs, le changement de végétation est immédiat après la frontière, comme si les états dominaient la nature. Nous évoluons maintenant dans un univers très boisé.

Le soir, nous choisissons de nous arrêter au bord d’un lac, quelques russes ont eu la même idée. C’est rassurant de les savoir à coté de nous dans ce pays réputé très dangereux pour les voyageurs.

Nous pensions « à tors » être tranquilles un jour ici, c’était sans compter avec Sergeï ni avec la météo. Nous sommes installés depuis une demi-heure quand on frappe à la porte.

-Qui, c’est ? Marilou ouvre la porte.

Un petit bonhomme musclé commence à lui baragouiner quelque chose. Bien sûr, elle ne comprend rien, Michel descend de Pépère.

-Salut qu’est ce que tu veux ?

-Sergeï !

-Moi, c’est Michel, qu’est ce que tu veux ?

L’homme essaie d’explique à Michel quelque chose, mais en vain.

Finalement, il l’emmène plus loin à sa tente où trois copains sont autour d’une gamelle. Ils sortent la vodka et le mauvais scénario se met en route, ils ont trouvé un français pour se bourrer la gueule avec eux.

-Bon, ok, un verre mais c’est tout !

Comme annoncé, à la fin du verre, Michel prend congé et retourne chez lui en se doutant bien que l’histoire ne s’arrêtera pas là.

En effet, ils sont revenus plusieurs fois frapper à la porte. Ce petit jeu pourrait paraitre anodin, mais en Russie plus qu’ailleurs, tout peut dégénérer sous l’emprise de l’alcool.  Nous restons souriants mais fermes. Non, Michel n’ira pas se saouler avec eux.

Nous sommes à dix mètres de l’eau et Marilou n’aime pas trop ça. Mais, c’est un lac, il ne peut donc pas déborder dans la nuit.

Sauf qu’à peine couchés, un orage d’enfer s’abat sur les lieux, des éclairs incroyables avec un vent de folie. Ce vent forme des vagues qui viennent se casser pas loin de nous. Pour ajouter à notre inquiétude, tous nos voisins campeurs allument leurs lumières pour scruter la nuit, certains déplacent leurs voitures et d’autres s’en vont. Nous bougeons également sur quelques mètres mais finalement, contrairement à l’inquiétude de Marilou, Michel estime que nous ne risquons rien.

Nous regardons par la fenêtre encore un bon moment et finalement, l’orage se calme pendant que nous nous laissons emportés par le sommeil. Ce sera plus long pour Marilou…

Vers la frontière Mongole.

Le 24 juin 2012

 

Réveil au bord de l’eau ..

Des chevaux nous regardent un peu curieux.

Pour notre entrée en Mongolie, Pépère sera très propre. Après le lavage d’hier, il prend un bain d’eau propre pour enlever la boue et la poussière qui couvrent châssis et suspensions.

Nous avions déjà vu un paysan qui refuse d’appeler l’ancienne Leningrad : St Petersburg, eh bien aujourd’hui, c’est une statue de Lénine qui trône à l’entrée du village. Décidément, l’ex URSS a encore des nostalgiques.

On a plus grand-chose à se mettre sous la dent, ce petit magasin fera bien l’affaire.

Devant, nous faisons la connaissance de trois Hongrois en moto dont une femme, ils ont environ deux mois pour faire l’aller retour en Mongolie.

Encore un cycliste baroudeur, nous n’avons pas osé lui couper son élan. Cette fois ci, c’est un Autrichien.

Le paysage de montagne défile, toujours aussi beau.

Ici, quelques chèvres font le plein…

Les sapins, l’eau, l’herbe verte, et ce soir, avant la frontière nous profiterons surement d’une troisième nuit au bord d’un ruisseau dans les sapins…

Au sommet d’une montée, tout d’un coup :

Mais ! C’est quoi cette affaire !

En un clin d’œil, on a l’impression d’arriver dans le désert. En effet, nous roulons maintenant sur un plateau à 1800 mètres complètement désertique avec à gauche des montagnes pelées.

Pelées, peut être, mais très belles.

La Mongolie, signifie pas grand-chose à manger. Voilà la dernière ville avant la frontière où nous pouvons faire quelques provisions. Nous faisons également un dernier plein d’essence qui devrait nous permettre de faire un minimum de 1500 km.

Depuis 600 km la ville frontière est indiquée sur les panneaux. Nous pensions voir une ville mais c’est un tout petit village en bois très tranquille. Autour de nous, c’est déjà la Mongolie.

La frontière est bien fermée le dimanche, nous attendrons demain pas loin du village.

Les Hongrois arrivent également et vont monter leur tente sur une colline au loin.

Des enfants viennent nous voir, crient, s’amusent et font les fous autour de Pépère. Marilou leur donne des bonbons et peu après, nous les renvoyons chez eux.

Juste avant la nuit, une bonne balade à pied nous fait du bien.

 

 

 

 

 

On repousse l’entrée en Mongolie

Le 23 juin 2012

La région est superbe, nous voyons bien que nous sommes très loin de chez nous, il y a des signes, la population qui ne comprend rien à nos demandes, les adorables maisons en bois

Les villages tous aussi typiques

Mais d’un autre coté, cette nature montagneuse, verdoyante et ces cours d’eau nous rappellent notre Vercors ou les Alpes. Nous nous trouvons très bien ici et instinctivement, notre réveil se fait plus tardif.

Nous n’avons pas envie de nous dépêcher, Michel cherche le meilleur moyen de fixer notre nouveau cric. L’avant est bien approprié car il est absolument impossible de rajouter le moindre gramme à l’arrière. Il trouvera donc sa place, bien sanglé au dessus du treuil. Comme il enlève un peu l’arrivée d’air au radiateur, nous surveillerons la température pendant un moment.

Pendant ce temps, Marilou lave Pépère qui nous fait honte depuis plusieurs jours. Et avec des bouteilles d’eau, même de 5 litres, ce n’est pas une mince affaire.

Un voisin, venu avec son chien, nous fait la causette, nous ne comprenons pas grand-chose, mais il parait révolté de voir ces riches de « Leningrad » (il n’accepte pas encore le nouveau nom de Saint Petersburg), venir dans son beau village, construire de grands chalets  certainement pour le tourisme. Il est clair que le pauvre homme ne voit que le commencement de l’arrivée du tourisme.

Il est midi, nous ne serons pas à la frontière Mongole aujourd’hui. Demain la frontière sera fermée, nous ferons les 460 km restant sur deux jours. Ce n’est vraiment pas une punition.

Regarde cette fumée, ils font des brochettes ! On n’a pas encore mangé, alors faisons un «  quatre heures » !

OK !

Il y a aussi quelques étalages de souvenirs. Seuls étrangers, nous sommes en plein dans le tourisme russe.

Nous reprenons la route « Pépère »

A 16h30, nous en avons assez de voir Ces paysages défiler sans en profiter réellement.

Allez ! On s’arrête là !

Sur de l’herbe, au plat, nous terminons la journée avec bains de pied (brrrrr) et de soleil. Pour la première fois, nous sortons les deux fauteuils et la table de camping du coffre …

A tort où à raison, nous nous préparons à vivre des moments difficiles en Mongolie alors,

ON PROFITE….