Recherche d’un cric

Le 22 Juin 2012

 

Depuis nos derniers plantages dans la boue, nous avons un peu peur qu’un jour, nous ne trouvions pas de  solution. En Mongolie, nous pensons être souvent seuls, avec personne pour nous venir en aide alors, sans  arbre ou autre chose pour accrocher le treuil, nous avons besoin d’une solution de secours.

Il nous faut un cric spécial pour monter Pépère afin de glisser sous les roues, les plaques de désensablage ou des branchages. Nous en avions discuté avec Louis et Peter voilà ce qu’il nous faut.

 

Une photo prise sur un 4X4 en ville, sera notre seul moyen de demander où trouver l’objet.

Finalement, un marchand de pièces auto de Barnaul nous fait un plan pour aller chez un spécialiste.

Nous mettons 2h à parcourir la ville dans tous les sens pour finalement trouver ce qui, nous le pensons, nous sauvera peut être d’un mauvais pas un jour.

Maintenant, pour être vraiment tranquilles, il ne nous manque que des pneus spéciaux pour la boue mais après avoir hésité, nous gardons nos tous terrains, on verra bien…

Nous entamons la dernière ligne droite avant la Mongolie, cette partie n’avait pas été bien préparée et en fait, il nous reste encore plus de 600 km alors que nous pensions faire le trajet dans la journée. En plus, nous sommes vendredi et la frontière est fermée le dimanche.

Les premiers 100 km passés, nous traversons de grandes forêts de pins, à coté, il y a une rivière et les campings complètement disparus depuis la Géorgie réapparaissent.

Raft et canoës s’en donnent à cœur joie.

Peu avant la nuit, nous nous posons près d’un village, à coté d’une ferme. Le propriétaire vient nous voir et nous indique le chemin pour arriver au bord de l’eau.

Super ! Nous sommes seuls, au bord de l’eau et pas trop loin des maisons.

 

 

 

Barnaul

Le 21 Juin 2012

Les chambres ne sont pas terribles, pas de clim et les deux lits  séparés seraient mieux dans une chambre d’étudiant.

Au petit déjeuner, il n’y a plus de café, Michel demande à la fille chargée d’alimenter le buffet.

Nieto, café nieto !

En clair, il n’y a plus de café et elle s’en fout…

Michel se dirige vers la  cuisine et un garçon vient baisser le réservoir pour faire couler la dernière tasse.

Ouf ! Sauvé, mais quand même !…

Nous passons une bonne partie de la journée à flâner dans la ville.

A midi, nous déjeunons dans un restaurant sympa d’un hôtel, mais nous trouvons qu’il y a vraiment une grosse concentration de jolies jeunes filles assez sexy… qui vont et viennent. Que font elles là, nous ne sommes sûrs de rien, mais…

Retour à notre « super » hôtel en fin d’après midi

et…..  Nous profitons un maximum d’internet avant la Mongolie comme des condamnés à mort profiteraient de leur dernière cigarette.

Sauf qu’avec 5h de décalage, il devient de plus en plus compliqué de contacter la France.

 

Changement de décor.

Le 20 juin 2012

Aujourd’hui, nous avons 300 km à faire pour rejoindre Barnaul où nous passerons deux jours à l’hôtel avant d’attaquer la Mongolie.

Maintenant, comme par miracle, tout est différent : la route,

Les villages très colorés,

Les maisons,

Et la verdure,

Finie la steppe désertique ! Place à l’agriculture intensive, sur environ 200 km, ce ne sont que des champs cultivés à gauche comme à droite. Ils ont vraiment de quoi nourrir leur peuple en Russie ! Et dire qu’au début du communisme, ils ont subi des famines…

Nous arrivons assez tôt dans l’après midi à Barnaul, un petit tour de la ville nous permet de l’apprécier un peu. Les immeubles modernes n’ont pas tout à fait exclu les maisons traditionnelles en bois colorées.

Malgré tout, le style des villes communistes de l’ex URSS est encore très présent.

Nous tombons par hasard sur l’hôtel Barnaul. Pépère est sur un parking, les chambres ne sont pas très chères alors, nous passerons nos deux nuits ici.

En plus, l’hôtel s’occupe de l’enregistrement à l’OVIR et du lavage de notre linge.