Le 12 juillet 2012
Au réveil Michel se couche sous Pépère et vérifie tout ce qui a pu être endommagé hier.
Encore une lame de plus de cassée, c’est la troisième en partant du haut. A quand la lame maîtresse qu’il ne faut surtout pas casser sous peine d’immobilisation?
Vraiment, Pépère n’est pas assez résistant pour supporter ces routes. Nous en aurons cependant bien d’autres en Afrique et Amérique centrale alors, après la Mongolie, nous rentrons en France pour renforcer tout ce qui doit l’être. L’hiver sera mécanique et nous prendrons la direction de l’Afrique début Janvier.
Comme prévu, nous sommes à 10 heures devant une yourte pour prendre le cheval que Michel a demandé hier soir. Comme prévu également, ils n’y a pas de cheval et nous attendons pendant 1 heure, qu’il arrive.
Michel part accompagné d’un guide vraiment jeune. La balade d’une heure et demie dans cette vallée est vraiment agréable.
Sauf les mouches…
Le cheval de Michel n’est pas trop décidé et le début commence tout doucement, c’est bien pour une mise en jambe. De la marche et du trot.
Quand les mouches sont trop pénibles, le cheval part au galop et elles n’arrivent plus à suivre. En tout cas, au galop dans la plaine, c’est géant !
Les gués, c’est pas comme avec Pépère.
Au bout d’un peu plus d’une heure, Michel en a bien assez et nous tirons les rênes pour prendre la direction de la yourte.
Oui, mais là, les chevaux comprennent qu’ils rentrent à la maison, ce sera au galop tout le long… Super, mais sans entrainement… dur dur… .
Avant de partir, nous allons tous les deux revoir les chutes.
Des mongoles préparent leur repas de midi.
Nous retournons par une autre piste, qui, nous l’espérons sera meilleure.
En effet, elle est bien meilleure, les gués sont maintenant des ponts et nous ne sommes plus seuls sur la piste.
Dans cette plaine volcanique, il faut régulièrement passer entre des champs de pierres. Pas toujours facile de trouver où passer…
Nous mettons deux heures de moins qu’hier pour retrouver la piste d’Oulan-bator.
Rencontre avec deux jeunes qui testent pour un fabricant, des vélos solaires. Ils sont sponsorisés par Bosch.
Michel essaie cette machine.
C’est assez plaisant, dès qu’un effort important est demandé, le système électrique amène une assistance qui fait qu’en montée, on pédale comme sur du plat.
Ensuite, nous allons nous installer à coté du monastère de Shankh que nous visiterons demain.