Finalement, tout arrive

Le 10 avril 2012

Hier soir, tard, Pépère s’est posé sans que nous ayons pu étudier l’environnement. Bien sur, dans la nuit, le ciel nous est tombé sur la tête, grosse pluie, éclairs et tonnerre ! Pauvre Marilou…


Au matin, nous découvrons l’endroit, nous sommes au beau milieu d’un petit terrain, avec les bateaux en réparation et une habitation. Le lieu se réveille, les marteaux se mettent en route et la voisine, (peut être somme nous chez elle), sort ses poules. Marilou a tout de suite l’idée de lui acheter des œufs, elle lui en vend six et semble contente.


Allez, il faut repartir à la chasse au camping équipé wifi. Nous retournons en direction d’Antalya ou nous avons peut être un plan dans la montagne.
Une fois de plus, ce n’est pas le bon plan ! Alors, Michel décide de quitter la région pour nous rapprocher de la Cappadoce. Nous visitons le théâtre d’Aspendos, il est dit que c’est le plus beau d’Asie Mineure. Jusqu’ici, nous n’en avons encore jamais vu d’aussi bien conservé. Mais pour nous, Epidaure (en Grèce) avec son ambiance particulière n’a pas été égalé.


Nous continuons vers l’Est, le long de la mer. Nous avons l’impression d’être, soit chez Mickey soit à Hammamet, ce n’est pas la Turquie que l’on aime, mais en voyant tous ces ouvriers afférés, nous pensons que le mal apporte peut être du bien.

Nous avons finalement intégré que, ce soir, nous serons obliger de casser la tirelire pour une chambre d’hôtel. Tout d’un coup Marilou crie « CAMPING ! ». Au bout d’un petit chemin, nous arrivons au bord de l’eau dans un petit camping qui tente de survivre au milieu de ces grands hôtels.
A l’abri, avec du wifi et de l’électricité, nous pourrons enfin régler nos problèmes et continuer notre route.

« Elle est pas belle la vie ! »

Journée galère,

Le 9 avril 2012

Après Olympos, nous partons pour Antalya, où, un nouvel ami rencontré à Pumakkale, nous a indiqué un camping, celui des chûtes de Duden.
Arrivé à Antalya vers 11h, nous mettrons 2 h pour trouver ces chutes. Entre les panneaux qui ne sont pas clairs, le Gps qui trouve 3 Duden , avec 150 Km de différence pour l’un, une mauvaise direction pour l’autre et le fait que Michel cherche « logiquement  » des chutes auprès d’ une montagne, nous découvrons qu’elles sont en ville dans la plaine.


Pourtant, une bande de jeunes nous avait bien renseignés dès le début, mais ils avaient un tel air de plaisantins, que nous n’avons pas suivi leurs conseils.


Finalement, nous visiterons, mais il n’y a pas de camping. Notre ami s’est trompé. Non, nous avons mal compris, car, à plusieurs km, le cour d’eau tombe en chute dans la mer’ nous le voyons sur le dépliant. Alors vite à l’embouchure ! Il est vrai que c’est très beau mais de camping, toujours pas!


Si nous cherchons un camping avec autant d’acharnement, c’est pour régler plusieurs problèmes administratifs.
En effet, le changement d’adresse de Michel n’a pas été fait correctement par la poste, et après maintes réclamations, son ami vient de recevoir 50 lettres d’un coup, avec des trucs à payer, des pénalités de retard, les impôts, etc. Nous nous rendons compte que de loin ce n’est pas simple, surtout sans wifi! Encore une fois, merci à Jean.
A 20h 30, nous n’avons toujours pas de camping avec wifi, alors, y en marre, on se pose à coté d’un petit chantier naval pour jolis bateaux en bois.

chimaera

8 avril 2012

Aujourd’hui, cela fait déjà 1 mois que nous sommes partis. Que de choses avons nous vues! Comme la Grèce nous semble déjà loin!, Apparemment, notre espace temps sera bien différent pendant ce périple, il nous semble que les jours passent à une vitesse folle mais pourtant, nous trouvons notre départ déjà lointain.

Réveillés par la basse-cour de bonne heure, Michel avale vite son petit déjeuner et fonce près de la source wifi pour alimenter le site. Malheureusement, ça rame trop et il décide de publier plus tard. Comme tout est prêt, ce sera vite fait.
Marilou tricote et discute avec la patronne au moyen de dessins pour se comprendre. Elle est vraiment sympathique cette jeune femme !
Pas envie de cuisiner, alors nous mangeons un sandwich assis sur des coussins. Là, le wifi est bon, nous en profitons pour voir les nouvelles et faire un peu de Skype.


Olympos est connu dans les guides pour sa plage entre autre. Pour y accéder, il faut payer la visite des ruines, (vraiment en ruine !) sans grand intérêt. La plage est belle, mais il y en a plein d’autres.
Après réflexions, nous décidons de rester un soir de plus pour voir la montagne qui brule. Plusieurs personnes nous indiquent comment y aller. Finalement, ce sera en voiture jusqu’au pied du mont Olympos et à pied par un chemin de pierres qui monte très fort. Toutes les10 mn, nous croisons des personnes qui redescendent. A chaque fois, elles nous disent qu’il ne reste que 10mn. Bien fatigués, nous arrivons vers ce
rocher où, Chimère s’active pour nous lancer des flammes à différents endroits. C’est tellement étonnant, que nous décidons de revenir cette nuit.


Nous redescendons, et après un petit repas chez nous, nous remontons. Comme prévu, l’arrivée est surnaturelle, et nous restons plus de deux heures assis au milieu de ces flammes qui nous chauffent et nous émeuvent. L’idée que ce spectacle animé, dure depuis des milliers d’années, ne laisse pas indifférent.


Pour l’explication du phénomène, chacun choisira entre, Chimaera qui laisse sortir ses flammes pour se venger d’avoir été tuée par Bellérophon, aidé du cheval Pégase, ou alors, la version plus technique, un gaz qui s’échappe naturellement de la roche et s’enflamme au contact de l’air.

En tout cas, ça finit bien la journée!

Pamukkale (Hiérapolis)

le 05 Avril 2012

Toute la nuit, nous avons été gardés par un chien couché à coté de Pépère. Il faut dire qu’hier soir, Michel lui avait fait une bonne séance de caresses.


Alors que nous avions terminé notre petit déjeuner, deux femmes arrivent avec un plateau. Nous avons droit à une bonne tasse de lait frais. La conversation s’engage, difficile de se comprendre, c’est frustrant.


Deux voisines se joignent à nous, c’est sympa! Michel qui ne supporte pas le lait depuis sa naissance, a des nausées, mais boit ce lait si gentillement offert.
Les femmes s’embrassent et tout le monde se sépare.Une demie heure plus tard, la première revient avec un sac de légumes, finalement, il lui semble que ce n’est pas suffisant, alors elle nous emmène dans son jardin et ajoute un poireau et des épinards. C’est encore un peu juste, elle demande à sa fille de nous donner 4 oeufs. Marilou essaie de payer au moins les oeufs mais en vain. C’est la petite fille qui aura la pièce.

Marilou achète à la voisine, 4 housses de coussins brodées par elle même pour quelques euros.
C’est bien tout ça, mais on est là pour visiter Pamukkale, alors c’est parti… Nous redescendons de 4 Km pour voir cette merveille. Quelle surprise, le chien nous a suivi sur les 4 Km pour reprendre son job de gardien.
Franchement, même si le soleil n’est pas venu ce matin, à mesure que nous montons cette montagne blanche, c’est l’incrédulité. Comment la nature fait-elle pour nous réserver toutes ces surprises?

Ce phénomène est causé par une source chaude riche en bicarbonate de calcium qui se transforme lorsqu’il atteint la surface, en dioxyde de carbone et carbonate de calcium. Le dioxyde s’évapore mais le carbonate se pétrifie en concrétions blanches.

On regarde, on mitraille de photos, c’est très beau, nous prenons des bains de pieds à environ 35 degrés puis l’on repart.

nous prenons des bains de pieds à environ 35 degrés puis l’on repart.


Plus haut, encore des ruines, tous les Philippe doivent savoir que c’est ici que leur Saint a été crucifié! Nous sommes littéralement aspirés par ce site immense ou l’on passe d’un groupe de monuments à l’autre sans jamais pouvoir s’arrêter.

Nous terminons par la nécropole où nous parcourons de manière un peu irrespectueuse ces monuments et sarcophages vidés de leurs antiques occupants, « pardon à leur âme »


Pendant, la visite, Michel a la surprise de rencontrer un groupe de français en route pour la Mongolie. Après quelques mots, nous comprenons que le 4×4 vu à Istanbul est à eux. Ils n’ont pas trouvé la carte contact laissée par Marilou sur leur pare brise, mais maintenant, nous nous connaissons. Leur itinéraire est identique au nôtre, nous allons certainement nous revoir au hasard des routes.


Voila, la visite terminée, nous rejoignons Pépère toujours bien gardé. Dès que nous arrivons, le chien nous regarde tête baissée en remuant la queue. Marilou lui donne un peu de fromage et de viande fumée qu’il avale goulûment. On sent bien que ce n’est pas uniquement ce qu’il attend de nous. Non, nous nous faisons violence et partons avec un sentiment de culpabilité.


Nous faisons 130 Km et STOP!!! ou plutôt DUR comme les panneaux l’indiquent, ici.

Afrodisia

Le 04 Avril 2012
Après nos deux nuits très reposantes au camping DERELI, il faut bouger un peu. Nous prenons malgré tout notre temps.

 

Michel se met enfin aux fourneaux et fait cuire l’agneau acheté la veille. Marilou pas très amatrice se régale, car ici l’agneau, c’est du bon !
Départ après ce repas pour Pamukkale. Nous roulons lentement, pas plus de 80 KM/h car au delà, c’est la punition. Nous avons ainsi pu faite 570 KM avec nos 90 litres au lieu de 500. Encore un petit effort et nous serons à 600.
Marilou en profite pour photographier la vie autour de nous.


Au détour d’un virage, nous dépassons une dame (plus très jeune) sur son cheval. Où va-t- elle ? D’où vient-elle ? Nous n’en saurons rien, mais d’un coté comme de l’autre, nous n’avons pas vu d’habitation. Alors elle a vraiment du courage, nous nous sommes demandés comment elle faisait pour monter sur ce cheval !


Chez nous, les toits sont destinés à nous protéger de la pluie, ici, on à l’impression que cette fonction est accessoire.


Tout à coup, Marilou voit un panneau Afrodisias. Alors qu’on s’était promis de ne plus visiter de site archéologique, elle décide que nous devons y aller. Michel n’en revient pas et prend la direction d’Afrodisias, le site de la déesse de l’amour « Aphrodite » Ainsi, nous repassons par la case visite de site et perdons 60 KM.
Ce fut une bonne idée, le site est très beau.


Marilou qui ne manque jamais rien, voit un chat devant une espèce de magnifique taupe. Nous ne saurons pas la fin de cette histoire, nous espérons qu’elle sera heureuse, mais rien n’est moins sûr.


Finalement, nous avons le temps d’aller à Pamukkale. Après plusieurs manœuvres périlleuses, nous arrêtons le moteur de Pépère, les 4 roues bien callées juste à la sortie d’un petit village. Nous avions peur de gêner, mais un homme, sort de sa maison avec ses 2 petits enfants, vient nous aider et nous souhaite le « welcome ».

Il ajoute, de ne pas hésiter à venir chez lui, si besoin. Ces gens sont vraiment extraordinaires.

Visite d’Efes

3 Avril 2012
Assez bonne heure, nos amis camping-caristes français sont partis, nous pouvons profiter du lieu. Marilou continue ses lessives et rangements. Bien sur elle réserve également un bon moment pour le dieu « Skype »

 


Michel se promène sur la plage, le temps est très calme, le vent d’hier a disparu. Depuis notre arrivée sur la mer Egée de Turquie, chaque jour est différent coté vent et météo. Nous comprenons aisément comment l’idée du périple d’Ulysse est venue à Homer. Ce temps très capricieux devait empêcher toute notion de durée pour un voyage. Même si leurs bateaux semblaient assez aboutis pour l’époque (sur la photo, une reproduction).


C’est donc sans précipitation que nous montons visiter le site d’EFES. Normalement, ce sera le dernier (peut être), Nous apprenons que, « peut être », la vierge a fini ses jours ici, que Cléopâtre y est venue deux fois, qu’une de ses sœurs est enterrée ici. Plus près de nous le pape Paul VI est venu en 1967 pour valider l’histoire de la maison de la vierge etc etc etc… En tout cas, si c’est notre dernier site, il vaut vraiment le coup. Mis à part le remplacement de quelques morceaux de structures par des piliers en béton (très laids), la restauration est vraiment bien faite et même avec le monde, la visite est agréable.

La mère de Michel lui avait toujours dit qu’EFES était une des plus belles choses qu »elle avait vues. Elle avait bien raison.


Bon ! Marilou en a marre,

on rentre au camping d’hier soir où nous retrouvons juste le fourgon d’un couple de très jeunes suisses qui, avec un bébé de 4 mois, font le tour de l’Europe pendant 5 mois.

Cool

2 avril 2012
Demain, nous visiterons EFES, alors nous partons pour chercher un camping prêt du site.

 

Nous faisons nos provisions de légumes frais sur le marché et d’autres courses en supermarché. Nous trouvons encore du Nutella pour Michel, ouf !


Arrivée au camping DERELI où sont déjà installés 12 gros camping-cars français. Ils sont en voyage organisé pour un mois, avec leur propre véhicule, pour un tour de Turquie. Un accompagnateur leur balise le parcours du lendemain avec les points de chute. Michel n’aimerait pas, mail il faut reconnaitre que cela permet à des personnes de voyager en toute sérénité.
Voila, une petite journée comme nous en avons besoin de temps en temps, pour la lessive et internet bien sur.

Bergama

01 avril 2012
Encore une journée vieilles pierres ! Ces journées de sport à la découverte de l’histoire sont finalement bien intéressantes.
Nous croisons quelques femmes du coin. Elles n’ont semble t’il pas les mêmes attributions,

pendant que certaines préparent la journée, installées au coin d’une rue, d’autres sont déjà au boulot..

Pour la visite, heureusement qu’ils ont prévu des télécabines. Il nous faudra 3 heures pour redescendre tellement il y a de choses à voir.


Nous retiendrons de ce site, que c’est ici qu’a été inventé le parchemin pour contrer l’embargo Egyptien. Ils ont cessé leurs livraisons de papyrus car la bibliothèque de Bergama menaçait de devenir plus importante que celle d’Alexandrie.


Marilou, gardera également le souvenir de ses nouvelles amies : les tortues.


Nous découvrons un drôle d’empereur Romain !


A midi, nous mangeons tout autre chose que ce que nous pensions avoir commandé …chez Arzu. Il était très content de nous avoir comme clients. Nous lui faisons visiter Pépère sur sa demande.


Après midi un rapide passage à l’Asclépieion de Bergame, le plus important centre thérapeutique de l’antiquité. Le tunnel sacré et l’établissement thermal sont assez bien conservés.

Nous partons ensuite en direction d’Izmir afin de chercher un camping équipé wifi. Izmir est une ville assez incroyable, nous passons par des cités, des avenues genres « promenade des Anglais » et face à la mer des montagnes de petits et grands immeubles sur toutes les collines. On se demande où sont les rues car tout est agglutiné.
Trop de temps passé à regarder cette ville, nous dormirons finalement sur un terrain vague en bord de mer.

Nuit d’Horreur

Le 31 mars 2012
Partis pour une bonne nuit dans un endroit calme, nous sommes vite rappelés à l’ordre par Eole. Normal, nous sommes en Eolie. Un vent très fort se lève vers minuit, accompagné d’une pluie qui crépite sur notre chambre. Marilou assise sur le lit, essaye de réveiller Michel qui ne se soucie guère de la météo. Tout à coup, un bruit et une secousse, Pépère vient de descendre « seul »des pierres que nous avions mi hier soir sous ses roues pour remonter l’avant… Brusquement inquiet de voir Pépère prendre le chemin du lac seul, Michel ne fait ni une ni deux, il saute en tenue d’Adam derrière son volant, démarre et remonte plus haut sur le chemin.
Nous voila saufs, mais l’aventure a laissé des traces et nous veillons à la fenêtre encore un moment au milieu des éclairs. Non de Zeus…
Comme souvent au réveil, tout a changé. Il fait très beau, l’ambiance est d’un calme incroyable et nous rions bien de notre nuit d’épouvante.


Puis, nous partons pour Bergame que nous souhaitons visiter.

Passage à la pompe pour le gasoil, et là, nous croisons un collègue routard. Si si, nous avons bien vu sur son side, il a tout le nécessaire, même les pinces à linge. Nous n’avons pas vu s’il a une brosse pour son unique dent. En tout cas, il est très sympathique et se laisse photographier avec plaisir. Michel est fort surpris de le voir sortir sa « mastercard » pour payer. Quand il part, avec un grand sourire, un simple coup de quick et son monocylindre pétarade. Nous ne sommes pas connaisseurs, mais certainement que sa moto à plus de 50 ans.


Nous traversons un petit village ou nous faisons un arrêt provisions. Comme toujours dans ce cas, nous devenons l’attraction.

Quelqu’un nous lance une question en Anglais mais il est bien incapable de comprendre la réponse. Ce n’est pas grave, c’est le seul moment où nous nous sommes compris. Il a compris sa question et Michel aussi, c’est déjà pas mal. A part ça, les sourires montrent que nous sommes là en amis et que la population nous reçoit comme tels. Les gosses nous accompagnent dans de grands éclats de rires.
Visite de la basilique de Bergame, très ancien bâtiment construit sur les restes d’un temple hellénique. Repérage pour voir le site demain, et direction la mer pour la nuit…


Voila, la journée se termine, Marilou tricote et Michel essaye, comme toujours en vain, de ramener un poisson.

Entrée en Asie

Le 30 mars 2012

Nous quittons Istanbul ce matin sans regret. En effet, le temps ne nous incite pas à la promenade, vent violent, grosse mer et pluie…. Nous plaignons les groupes de touristes que nous croisons, sans doute contraints par leurs visites organisées.

 


Nous descendons dans le sud vers la mer Egée, peut être que ce soir, nous retrouverons le beau temps.
Après la traversée du pont sur le Bosphore, nous arrivons en Asie. A chaque péage du pont ou de l’autoroute, nous cherchons le moyen de payer. Peine perdue, nous passerons partout sans payer alors que les Turcs semblent faire des manipulations aux bornes. Un employé nous a même fait signe de passer alors qu’il en arrêtait certains.

A part ça, la journée a été très dure au volant, pour Marilou aussi, car dès que les conditions sont mauvaises, elle copilote avec tout son corps. Il faut dire que Pépère n’est pas facile sur la pluie, surtout que la route était grasse. Michel a d’ailleurs grillé 2 feux rouges, roues bloquées. Par la suite, nous avons davantage tenu compte du système Turc qui prévient un passage au rouge en faisant clignoter le vert avant d’afficher l’orange puis le rouge.
Bien sur, avec ces conditions météo, nous n’avons pas tenu notre objectif de dormir au bord de la mer. Surtout qu’en plus, Michel a fait le mauvais choix de ne pas prendre un ferry qui nous aurait fait gagner 100 km et un bouchon. Deux heures de perdues… Oui mais qu’est ce que 2 heures sur notre voyage !
Ce soir, pas de mer mais nous sommes au bord d’un petit lac un peu seuls au goût de Marilou, mais c’est bien après les 3 nuits dans Istanbul.
Quelques photos volées de la journée