On s’occupe de Pépère.

Le 17 avril 2012

 

Hier, Michel a passé une bonne partie de la journée à chercher la panne électrique. Malgré des échanges téléphoniques, des mails avec Modulauto dans l’Ardèche, des tonnes de tests, démontages et remontages, le problème n’est pas résolu.

Désespéré par une telle journée, nous sommes partis du camping à pied, sur le soir pour une marche de 2 heures dans la vallée au dessous du camping. C’est toujours aussi extraordinaire et nous nous laissons prendre pas le spectacle.

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Au moment de rentrer, la nuit approche. Marilou veut partir à droite pour remonter la vallée rose ! Michel, ne nous voit pas évoluer sans lumière dans ces étroits défilés, alors, il insiste pour rentrer par la gauche. Au moins nous n’aurons qu’à suivre la petite route.

Tiens! Voilà des gens qui travaillent, il semble que la femme soit un peu optimiste. Heureusement pour elle, la tronçonneuse tombe en panne.

 

Marilou insiste et nous trouvons un compromis qui nous mène au fond d’une petite vallée, large comme le pied et haute comme des buildings. Heureusement, une espèce de cul de sac dans le noir l’a ramenée à la raison.

Demi-tour et nous retrouvons la route à la nuit… Nos nouvelles connaissances lyonnaises nous éviteront un petit kilomètre en passant par là avec leur camping-car.

Ce matin, réveil au bruit du brûleur d’une montgolfière qui passe à quelques mètres au dessus de Pépère.

Comme prévu la veille, nous plions rapidement et partons pour Ankara. Peut être que chez Toyota, ils trouveront la panne et nous en profiterons pour faire la vidange et graissage.

Après avoir fait le plein de gasoil et passé Pépère au karcher (il en avait vraiment besoin), nous faisons un arrêt repas et sieste. Ici, il y a de l’eau apparemment potable, alors Michel remplit tout ce qui est vide.

Nous ne prenons pas le thé, mais quelques fruits secs.

Arrivés à Ankara, une station nous indique la concession Toyota. Le GPS fait le reste et ½ heure plus tard, nous prenons rendez-vous pour demain à 10h.

Alors que nous allions partir chercher où dormir, le type de chez Toyota revient vite pour nous montrer la hauteur max de son atelier, ah oui ! 2.80 mètres ça ne suffit pas. Alors il nous indique un autre Toyota à 16 km.

Nous sommes arrêtés dans un terrain vague juste en face. Demain, à la première heure, nous serons sur place.

Tristesse

Le 16 avril 2012

Bien sur que ce site n’est pas fait pour partager nos éventuels sentiments de tristesse, mais Michel très affecté, souhaite laisser un message personnel :
« Le sort s’acharne sur mon entourage, la dose commence à être lourde. La veille de notre départ, ma mère nous quittait, il y a deux semaines, Christian, mon adorable team manager 2011 est parti beaucoup trop tôt et voilà que vers midi, un mail m’apprend la disparition de Tonio sans préavis … Ce garçon très doux avec son charmant accent italien nous manquera à tous. Je profite de ce message pour dire à son épouse, mes amis de Meris et d’Isra à quel point un sentiment d’injustice m’envahit aujourd’hui. Je pense à vous tous.
C’est malheureusement tout ce que je peux faire.
Sur le site, ce jour restera celui de Tonio qui nous suivait avec enthousiasme depuis le départ, nous ne parlerons de rien d’autre car dans un cas pareil, même si la vie continue, tout semble dérisoire. »

Cappadoce deuxième

Le 15 avril 2012
Doux réveil d’un autre âge avec ce cheval qui laboure en face de nous, ces femmes qui suivent et sèment dans ce décor toujours aussi incroyable.


Nous sommes toujours bien au camping mais le temps n’est pas prévu au beau. Alors, pas de précipitation, nous décollons juste avant midi pour aller, météo oblige, visiter une ville souterraine à 50 km.
Au passage, nous nous arrêtons à un point de vue… Les images parlent d’elles-mêmes.


Quelques achats de provisions plus tard, nous arrivons sur le site de Derinkuyu. Nous calmons petite faim au restaurant du coin, où seuls, nous dégustons une pizza à la turque. Et nous voilà à l’entrée d’une ville souterraine découverte fortuitement par un habitant en 1964. C’est une ville construite (creusée) plusieurs siècles avant JC. Il y aurait 20 étages en descente, sans ascenseur…

Aussi incroyable que cela puisse paraître, cette ville pouvait recevoir plus de 10 000 Habitants. Claustrophobe s’abstenir ! 10 000 habitants, plus les animaux, on se demande toujours comment ils faisaient pour l’hygiène, mais bon, après tout ces millénaires, il n’y plus d’odeurs. Encore un lieu magique !


Nous continuons jusqu’à Ihlara à 50 km où s’est formé un canyon grandiose. Une fois de plus, les chrétiens l’ont investie à l’époque ou ils devaient fuir l’avancée musulmane.


Marilou bien cassée par le chameau de la veille et la visite souterraine, n’accompagne pas Michel au fond de ce trou. Après x marches, il arrive dans la vallée, là encore, des églises taillées dans la roche et des trous partout, certainement pour abriter les moines.
Aucune rénovation, une liberté totale sur le site, Michel se régale.


Il est tard, il faut rentrer au camping, 90 km, malgré tout Marilou insiste pour que nous fassions un petit détour juste avant la nuit pour voir un cratère de volcan. Bien lui en a pris, nous ne regrettons pas ce petit détour.

Retour au milieu des orages ouf ! Vivement les vacances.

La cappadoce première

Le 14 avril 2012
Non ! Ce n’est pas un lâché de ballon pour enfant. C’est des montgolfières qui font visiter la région. Joli à voir, mais on ne le fera pas.
Après discussion avec l’autre camping-car présent sur le camping, le programme de la journée est fait.


Pour commencer, ce sera le musée en plein air de Goreme. Malheureusement, nous n’étions pas les seuls et tous les jours, de nombreux cars déchargent leurs touristes à cet endroit. C’est l’horreur, c’est très beau, mais insupportable. Tiens, voilà les italiens ! Comme nous ils repartent un peu sur les nerfs.


Juste à la sortie, nous entrons (sans grande conviction) dans une église troglodyte. Là aussi, il y a foule, mais nous nous laissons prendre par la majesté du lieu. Encore une fois, comment, sans outils modernes, les hommes pouvaient ils faire de tels travaux !


Pas loin d’ici, deux chameaux attendent les touristes pour la photo. Michel ne veut pas, mais, propose de faire un tour de 2 heures au milieu du décor de la Cappadoce.
C’est parti, pas facile de tenir sur ces bêtes ! Mais nous faisons nos deux heures avec un petit goût d’inachevé, car nous n’avons pas vraiment pénétré le paysage. Enfin, les photos sont sympas.


Retour au camping pour chercher Pépère, lui au moins, il va où on veut…Puis, visite d’un petit village troglodyte, ou nous crapahutons pendant deux heures. Ici, tout ce que l’on voit se mérite, encore une église troglodyte, très difficile d’accès du VI siècle. Elle n’est pas rénovée, c’est plus authentique.

Maison à vendre, Marilou visite…


Michel toujours sujet au vertige essaie de raisonner Marilou pour qu’elle ne se mette pas trop près des à pics, mais en vain. Le petit point en face, c’est elle !!!


Avant le retour au camp, malgré l’heure tardive, nous ne résistons pas à l’envie de nous arrêter vers ces rochers extraordinaires où chacun verra ce qu’il veut en fonction de la tournure de son esprit.

Journée « rencontres »

Le 13 avril 2012
Cette nuit, pas un bruit, normal, où nous sommes qui pourrait nous déranger ? Au réveil, ce que nous croyons être des pierres au loin, semble se rapprocher. En fait ce sont deux troupeaux de moutons avec leurs bergers.


Assez vite, nous comprenons qu’ils viennent vers nous en amis.


Nous nous retrouvons avec Pépère, cernés de toutes parts.


C’est bien sur que du bonheur, alors très vite, on fraternise. Marilou leur offre des chocos, l’un d’eux fait essayer sa cape à Michel. Nous ne comprenons pas mais, il semble que ce soit très drôle … certainement qu’ils en rient encore

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L’autre propose à Marilou, tout juste réveillée, un petit tour sur son âne. Difficile d’accéder à sa monture, mais elle s’y sent bien.


Un autre arrive, il nous amène un agneau pour nous faire plaisir. Heureusement, il le reprend. Michel a eu peur qu’il souhaite en faire notre repas tous ensembles. Cela est déjà arrivé à certains, nous l’avons lu sur internet.


Et enfin, un quatrième, vient nous saluer.


Pour finir, nous allons tous 200 mètres plus loin, boire le thé chauffé à la façon des bergers


et manger un morceau.


Comme il faut bien se quitter, nous nous séparons après l’accolade d’usage. C’est étrangement comme en Afrique centrale, on se tape le front une fois à gauche et une fois à droite en se tenant la main. Pour madame, ce sera une poignée de main.


On repart, et au village suivant, nous arrêtons Pépère pour prendre du pain. Ce qui aurait du prendre 5 mn, a duré une heure. Soudain, Michel voit Marilou discuter avec un homme dans la rue. Qu’est ce qu’elle demande encore sans savoir la langue ? Mais non, cette fois, elle discute vraiment, avec des mots qu’elle comprend. Elle a tout simplement rencontré un Turc « d’Annecy « qui coule une retraite tranquille dans son pays d’origine après 40 années de travail en France. Il nous offre un thé au café du coin et on se sépare.


Si ça continu, il nous faudra deux mois de plus pour passer la Turquie. On repart et en route nous prenons en photo sous tous ses angles une montagne enneigée vraiment très belle.
Nous évitons de passer sous les chargements toujours approximatifs


Arrivés en Cappadoce, nous achetons quelques fruits séchés avant de trouver un camping où est comme par hasard, le groupe de 13 camping-cars français que nous rencontrons pour la 3ème fois en 2 semaines.

Un 4X4 Italien bien équipé intrigue Michel qui va entamer une discussion. Elle se terminera autour d’un pastis dans notre « salon ». Giuseppe et Rosaria sont de vrais baroudeurs, ils ont déjà parcouru le monde dans presque tous les sens,  nous avons plaisir à discuter avec eux.

Voila, cette journée  se termine. C’était vraiment une journée très riche et agréable.

Lac salé

Le 12 avril 2012
Nous laissons la Méditerranée pour rejoindre la Cappadoce.


C’est une assez longue route, très variée. Après la mer, c’est la montagne, et quelle montagne ! Nous sommes montés à 1800 mètres avec encore beaucoup de neige.


Régulièrement le paysage change, Marilou prend des Photos.


Il n’y a pas que Pépère qui a du balan.


Pour la pose de midi, qui n’est jamais à midi, mais plutôt vers 14h, nous trouvons enfin un chien pour lui donner nos restes de poulet conservés depuis 2 jours. Il est bizarre, limite inquiétant, Il n’aura donc pas des caresses.


En route, Michel change d’avis et prend la direction du lac salé Tuz. Peut être que c’est un lac comme on voit aux US pour faire des records de vitesse. En tout cas, pour quelques km de plus, ça vaut le coup d’aller voir.
Mer….de, notre alarme de batteries sonne. Ah non, ça ne va pas recommencer comme en Norvège. Eh bien si ! C’est rageant, nous avons mis 2 batteries neuves de 100 ampères avant de partir, et Modulauto nous a installé un système qui charge suivant le besoin, soit la cellule, soit le moteur. Alors, on arrête le frigo et Michel fait plusieurs vérifications avec l’ohm-mètre, une des 2 batteries n’a plus que 11.5 volts alors que nous avons roulé des heures. Comme le voyant de charge ne proteste pas, il ne reste plus qu’à regarder du coté du système installé ou alors, une batterie neuve défectueuse. C’est bien ennuyeux tout ça, on va réfléchir !
Arrivés au lac, nous prenons un chemin de terre pour finir les 10 derniers kilomètres. Alors que nous commençons à rêver de notre bivouac, le chemin devient de plus en plus gras et les crampons de Pépère sont si pleins que nous roulons avec des pneus aussi lisses que des skis. Une glissade ça va, deux ok ! Finalement, avec de l’eau à gauche et à droite, nous faisons demi-tour, repartons chercher un autre chemin.


La route est belle au milieu de cette immensité. Juste avant la nuit, nous trouvons le chemin qui nous emmène au bord du lac, hyper isolés, mais super bien. Demain, nous verrons surement des multitudes d’oiseaux. Nous les entendons déjà !
On économise la lumière, alors dodo.

Journée Nostalgie

Le 11 avril 2012
Nostalgie, c’est le nom du camping où nous avons décidé de passer une journée tranquille.
Comme toujours, Marilou passe beaucoup de temps, sur Skype, Facebook et ses mails, Michel règle ses problèmes de paperasse. Comme nous avions beaucoup à faire, nous passons énormément de temps face à nos tablettes. On sent bien que les propriétaires ne comprennent pas, comment nous pouvons investir dans des vacances si loin, pour rester le nez sur ces appareils qui fonctionnent très bien chez nous. Il faut dire, qu’ils ne parlaient que l’Allemand et le Turc que nous ne comprenons ni l’un ni l’autre.


Nous profitons d’un moment sur la plage, entre les passages de quelques gros nuages. Une fois de plus, le chien du propriétaire nous adopte et vient jouer avec nous.

 

 

 

Myra (publication oubliée)

Le 7 avril 2012
Dès le réveil, nous échangeons sur les sensations laissées par les loups dans la nuit, puis, nous profitons un peu de cette plage en gravier de marbre.


Avant de partir pour le mont Olympos, nous allons visiter Myra. Après une halte au restaurant le temps de prendre un bain de soleil et un poisson assez moyen, nous arrivons à Myra.


Ce site est vraiment à voir ! Il y a des pierres partout. Dans quelques années, les restaurations feront renaitre de beaux bâtiments. Pour l’instant, le but est incontestablement la visite des tombes sculptées dans la montagne. Les hommes étaient complètement fous, creuser ainsi la roche avec dieu sait quel outil ? Juste pour une tombe, quel travail !

La route pour Olympos est très lente avec notre « camion », mais c’est très beau.


A 20 heures, Pépère est entouré de baraques en bois, à coté de la niche du chien avec les poules, le coq, les dindons et les croassements des grenouilles en pleine saison d’amour. Sans oublier la chouette qui nous accompagne dans notre sommeil, pour 2.5€ nous passerons la nuit ici, c’est écrit « camping »!

Vers la Méditerranée (publication oubliée)

Le 6 avril 2012
Départ pour la Méditerranée par la montagne, nous traversons de très beaux paysages et des villages d’un autre âge. Les côtes sont raides et Pépère doit souvent mettre la seconde. Il garde d’ailleurs cette vitesse pour les descentes afin de ménager les freins.
A 1650 mètres, nous nous arrêtons à une fontaine pour lavés les légumes reçus en cadeau hier. L’eau coule à flot et y est très bonne, alors nous décidons de remplir nos bouteilles vides, ça fait toujours un pack de moins à porter !


Vers 13h, nous décidons de nous arrêter au bord d’un lac pour manger un morceau. Même pas descendu de Pépère, nous sommes invités à partager du pain, une tomate et des pommes avec une famille qui péchait. C’est incroyable !


Ce soir, nous décidons de dormir au bord de la Méditerranée. Au bout d’un chemin, nous trouvons une belle plage. Michel trouve que nous ne sommes pas assez prêt de l’eau, il approche, mais au bout de 5 mètres, nous avons du gravier jusqu’au moyeu arrière. Décidément, Pépère est trop lourd on s’en sortira avec les plaques et la pelle, aidés sur la fin par un promeneur turc.


Nous voilà sortis d’affaire ! Pépère bien callé pour la nuit, nous partons nous approprier le lieu. En début de soirée, Marilou voit une femme et un enfant couchés sous notre maison en faisant des ms !ms ! Y aurait-il un chat dans le moteur. Et oui, après ouverture du capot, la dame retrouve son petit animal.


Le soir, nous voyons une voiture s’arrêter à coté de nous, les deux occupants ne bougent pas, ils sont face à la mer et regardent. Nous fermons les portes et c’est parti pour la nuit. Nous serons réveillés par des hurlements de loups, c’est assez lugubre, une fois de plus, Marilou a du mal à se rendormir. Après coup, Michel se souvient avoir vu passer à coté de Pépère, au clair lune un chien blanc, est-ce un loup ?

Merci, merci

 

 

Bonjour à vous, familles, amis!

Il est temps de dire un grand merci  à vous toutes et tous qui, par vos gestes affectifs, avez contribué à la réussite de notre départ

Tout d’abord merci à Caro,  pour la création de ce site! Sans celui ci, nous ne pourrions vous faire vivre cette aventure.

Merci aux voisins et amis qui ont la charge de la maison et de nos 2 chats : Lisa et Mysti

Merci également aux personnes qui ont la charge de notre courrier et qui parfois leur cause du souci..

Merci aussi à la famille, aux amis et tourdumondistes pour tous vos bons conseils et pour certains, de vos expériences.

Merci à vous qui nous avez préparé tout un panel musical pour agrémenter nos longues routes.  Qu’il est  agréable  aussi, tout en roulant, de pouvoir sentir des huiles essentielles avec  le diffuseur  sur l’allume cigares , tout en épluchant une orange avec un joli couteau multifonctions !  Nous n’oublions pas l’achat du téléphone satellite , longue-vue, les petits carnets pour prises de notes , les stylos,  livres de voyage, les  précieuses photos, le tablier de cuisine, le recueil de citations quotidiennes de Jacques  Salomé et le tapis marocain aprement négocié par son acheteur.

Il ne nous manque rien! Vous n’avez rien oublié! Pour nos soirées, nous avons une « cargaison » de films , nous avons aussi beaucoup de lecture!

Pour le plaisir du palais, vos confitures et les terrines de nos chasseurs faites maison sont du voyage et nous accompagneront jusqu’en Mongolie où nous aurons certainement beaucoup de plaisir  à les déguster.

Encore un grand merci à vous qui visitez notre site. Vos commentaires et vos mails ou divers messages nous réjouissent. Ça  fait du bien de se sentir accompagnés!

Continuez ainsi et @ bientôt! Bises de Michel et Marie Lou