Le 2 Juillet 2012
Nous disons au revoir à nos nouveaux amis
et en route pour Olgi. Eh oui, les deux noms sont les mêmes, mais ce sont bien deux villes différentes.
Impossible dans tous ces chemins de trouver la sortie de la ville avec la bonne direction. Nous questionnons plusieurs fois des passants, mais ils nous indiquent tous le Sud Est alors que nous devons aller au Nord Est…
Un groupe s’intéresse à nous et après une relecture de notre carte, ils confirment qu’il faut aller de l’autre coté de la ville et prendre le Nord Est. Dans ce pays, non seulement, les rares panneaux sont en cyrillique, mais le même nom est quelques fois utilisé pour deux villes différentes.
Nous allons donc d’Olgi à Olgi en passant par Hovd au Nord Est et non pas Hovd toujours, mais au Sud Est… Allez-vous y retrouver dans tout ça!!!
La route commence par la nationale A07… bonjour la nationale !
Après 50 km, c’est quasiment le désert. La poussière est infernale. Avec le vent dans le dos, dès que notre vitesse diminue, elle nous rattrape et il faut vite fermer les fenêtres.
Depuis une semaine, nous entendons beaucoup de personnes raconter qu’elles ont dû rebrousser chemin face à des rivières en crues dans le nord. Michel a choisi cette route car il semble qu’un pont passe la rivière, mais est ce vraiment un pont ?
Le verdict tombe au bout de 70 km. Nous ne serons pas obligés de faire demi-tour.
Deux mongols en motos s’arrêtent pour voir la tête de ces farfelus qui osent s’aventurer ici.
Quelque fois, le chemin nous fait penser que nous allons à la plage, mais non… c’est la route.
Aïe ! C’est peut être là qu’il faut faire demi-tour.
Que font ces gens arrêtés avant la rivière.
Nous les questionnons un peu, ils rigolent bien de nous voir ici avec cette drôle de « machine ».
Il y a une moto, un petit 4X4 et des piétons, nous mettons un bon moment pour comprendre que les piétons cherchent une voiture pour traverser. Nous prenons une jeune femme avec nous et le convoi démarre pour la traversée des deux bras de la rivière.
Nous avons de la chance de tomber sur eux car avec le courant, le passage doit se faire à des endroits précis.
Encore de la poussière à gogo jusqu’au soir, un passage bloqué par de petites dunes à contourner et nous arrivons à Olgi. Nos deux 4X4 à cellules que nous pensions retrouver là, n’y sont pas.
Nous continuons un peu, juste le temps de narguer ces énormes vautours qui n’auront pas nos carcasses
Et nous voilà posés en plein milieu de rien avec des yourtes et des petites montagnes au loin.