Ai Ais camp

 

Nous ne savons pas depuis combien de temps, ils n’ont pas d’eau dans la région, mais cette nuit, ils ont eu la dose…

Nous étions comme toujours bien installés dans Pépère mais les pauvres qui étaient sous leurs tentes…

Ce matin, ils ont tous beaucoup de choses à sécher, vêtements, duvets et autres.

Cette pluie a lavé le ciel et la lumière nous permet de faire de belles photos d’oiseaux autour de nous.

Celui là est tout ébouriffé.

Mais, il n’y a pas que des humains ici !!!

Nous verrons les responsables de ces traces un peu plus loin… Une famille de babouins.

Il est étonnant de voir l’ingéniosité des « Sud Af » pour concevoir ces petites remorques qui, une fois dépliées, permettent d’avoir jusqu’à 3 chambres et une cuisine.

Ai Ais est réputé pour ses sources chaudes, nous demandons à droite ou à gauche, et, enfin voilà la  source où il est indiqué que l’eau peut atteindre 65°. Michel tente le bout du pied, mais ça brûle…

Mais cela ne correspond en rien au descriptif des guides… Finalement,  il nous faudra toute la journée pour découvrir les thermes (à 100 mètres de nous).

Mireille et Marilou en profitent le soir après 20h.

 

La rivière orange

Cette nuit, bien à l’écart du village, nous pensions pouvoir dormir tranquilles. Eh bien non ! A 4h du matin, deux voitures chargées de jeunes noirs, sont venus avec leur autoradio à fond, finir la soirée.

Une fois avoir estimé que notre sécurité était assurée, Marilou s’est amusée à les regarder un moment, ils dansaient et certains faisaient même des pompes à toute vitesse.

Aujourd’hui, c’est Pâques ! Nous avons décidé d’assister à un office  africain. Nous voilà tous endimanchés pour l’occasion. Malheureusement, nous ne suivrons que la fin d’un office dans une petite salle de cultes où un prédicateur Zimbabwéen et sa famille officiaient pour une poignée de fidèles.

Nous reprenons maintenant la route de Fish River en longeant la rivière « orange » qui n’a d’orange que le nom.

C’est la première rivière en eau que nous voyons depuis notre arrivée. Cette rivière est un oasis de vie au milieu du désert et roches. Nous prenons cette vie en photo.

Une aigrette peut être,

Un autre oiseau avec un poisson en travers du bec,

Une tourterelle aux belles couleurs,

Cet autre oiseau genre cormoran,

Un kudu « koudou » qui s’enfuit devant nous.

Une famille de babouins,

Une fois la rivière orange passée, le décor devient à nouveau plus sec et rocailleux.

Mireille et Marilou prennent les devants pour filmer nos véhicules.

Vers 16h, nous arrivons au bout de la piste à « Ai Ais ». L’endroit est réputé alors, nous prenons une place de camping avec eau et électricité.

Mireille et Dédé ont rendez vous avec des amis « tourdumondistes » rencontrés en Amérique du Sud. Nous prenons tous ensemble, l’apéro et c’est sous un gros orage que nous rentrons chacun chez nous.

Espérons que cet orage ne renouvellera pas le mauvais coup de 2002 où paraît-il, la rivière avait envahi le camp…

Quatre jours à Luderitz.

Quatre jours à Luderitz.

Depuis une dizaine de jours, nous avançons dans la poussière et la chaleur, il est donc décidé de prolonger notre arrêt à Ludéritz. De plus, nous avons pas mal de choses restées en plan, comme le site internet, les lessives et l’entretien des machines.

Pour bien profiter, nous prenons deux nuits dans un camping sur la presque-île. Le cadre est bien et nous sommes  tranquilles.

Le matin du premier jour, nous faisons connaissance avec un couple de français en 4X4 de location avec tente de toit. Après une vie dans «  l’inspection du travail », ils parcourent également le monde entre deux séjours à Tahiti et  Gap (la belle vie quoi !)

Lessive, mécanique, nettoyage de l’intérieur plein de poussière et pages d’écriture pour le site  nous font allègrement passer la journée. Malgré tout, la mer est belle et nous en profiterons un peu.

Pour nous récompenser, ce soir, ce sera langouste. Nous rigolons toute la soirée. Vraiment, cet André (Dédé maintenant) est un pitre. En nous regardant tous les quatre, manger avec les mains, nous sommes devenus la famille « Phacochère ».

Le lendemain, Michel ramasse des moules à coté des gigantesques algues de cet Atlantique Sud.

Elles seront destinées à notre repas du soir, (les moules, pas les algues…)

Il faut maintenant penser à reconstituer le stock de provisions ainsi que celui de dollars namibiens… En effet, si en Asie centrale, nous avions fait des économies, ici, c’est loin d’être le cas, même si le dollar namibien vaut 12  fois moins qu’un euro, entre le camping et les entrées dans les réserves, ça défile… Bon, il faudra s’y faire tant que nous serons en Namibie. Pour le gasoil, par contre,  1 euro le litre suffit.

Enfin, et ce n’est pas une mince affaire, nous passons plus de 3 heures dans un « Cyber truc » qui marche à deux à l’heure. Nous pouvons enfin avoir internet pour avoir des nouvelles de France et en donner un peu.

Après avoir croisé une file d’ouvriers noirs prendre leur bus d’entreprise,

nous retrouvons nos amis à un endroit convenu sur la carte. Les moules sont déjà nettoyées et c’est dans Pépère qu’elles seront dégustées.

Ensuite Rrrrrrrrrrrrrr …

Au réveil, malgré le froid et sans se concerter, nous avons tous envie de marcher sur la plage,

les mouettes,

fou de bassan,

et huitriers,

passent devant nos objectifs.

Nous restons encore dans les environs pour la journée. Mireille qui ne lâche pas son guide et veut tout voir, nous emmène à « Diaz pointe ».

Nous y sommes accueillis par les otaries complètement insensibles aux éléments déchainés.

La grosse mer.

Elles sont sur leur île, à quelques mètres de la côte.

Pour s’en approcher un peu plus, il faut aller jusqu’à la croix de Diaz  par une longue passerelle en bois. Puis affronter le vent qui nous pousse à la mer…

Non, décidément, nous ne pouvons dormir ici, une autre petite plage « un peu » plus à l’abri, nous offre son hospitalité. La nuit sera bien ventée quand même.

 

Pour notre quatrième jour vers Ludevitz, un renard ou autre canidé s’approche assez près de nous au petit matin.

Ce qui est frappant, c’est sont manque de méfiance envers nous.

Nous faisons ensuite un petit tour des environs, mais il fait décidément vraiment trop froid pour se balader à pied. Seuls, les fadas de la planche profitent du vent glacial.

Il est vrai que cet endroit est mondialement réputé pour ses vents capables d’accrocher des records du monde de vitesse en planche à voile.

Retour à la ville pour acheter une carte 3 G. Nous trouvons chez MTC. L’espoir d’avoir internet plus facilement  nous ravis. Lors de la pause déjeuner, nous déchantons car bien sûr notre tablette orange est bloquée si la puce n’est pas une « orange »… Nous verrons ça plus tard.

Fini Ludevitz, nous descendons maintenant en direction de « Fish River Canyon » à presque 300 km. Pour la première fois depuis notre arrivée en Namibie, le ciel est couvert et le magnifique paysage n’est pas photogénique.

Comme souvent, le coin idéal pour le bivouac doit faire le consensus et Marilou profite de celui-ci pour nous faire un énième coucher de soleil.

La pluie arrive après le souper, c’est certainement un évènement dans ce paysage desséché

un miracle….

26 03 2013

Les miraculés

Deux objectifs aujourd’hui, trouver un pneu pour André et aller jusqu’à Luderitz.

Au petit matin, un gros lézard de 70 cm traverse la route. A pied, nous le poursuivons pour la photo.

Comme partout, les rapaces surveillent le bord des routes.

Ils ne seront pas là pour assister à la scène d’horreur que nous offre le Toy de nos amis. Nous les suivons et avons eu très peur lorsque, André, en bon conducteur respectant les autres, passe trop à gauche alors que la piste ne le permet pas.  Tout ça pour laisser plus de place à celui qui vient en face…

Immédiatement, il part en travers, direction la voiture en question, il arrive à changer de direction mais le Toy tangue dangereusement.

-Il va se renverser !!!

Une fois à gauche, ouf ça passe !

Une fois à droite

-là, c’est sûr, il se renverse…

Eh non ! Encore une fois à droite,

– incroyable, il ne se renverse pas… et la course folle s’arrête enfin.

-ils vont sûrement s’arrêter pour respirer ! Eh bien non, nos deux jeunots continuent leur route sans prendre un moment pour se remettre de leurs émotions. Nous apprendrons plus tard qu’ils réglaient leur compte dans la voiture. Il est vrai qu’André, afféré à la manœuvre n’a pas eu le temps d’avoir peur, mais pour Mireille, passive sur son siège, c’était une autre histoire… Le seul secours qu’elle a pu apporter à André, fut des hurlements….

Franchement, nous tirons notre chapeau à André, mais il y a tout de même une part de MIRACLE…

Vers midi, nous trouvons une station qui fait épicerie et…  marchand de pneus. Nous trouvons un pneu dans la dimension. Enfin peut être car il manque un chiffre sur les flancs. Il semble malgré tout aller.

.

Voilà, l’objet de la crevaison, une méchante pierre que le mécano retrouve dans le pneu après l’avoir démonté, ça promet pour l’avenir…

Le restant de la route est une succession de paysages extraordinaires.

Ici, l’arbre au milieu n’est pas un bonzaï, ce sont les tas de cailloux (naturels) qui sont énormes.

Nous croisons un groupe de chevaux sauvages dont la descendance semble assurée. Ces chevaux sont redevenus sauvages depuis un siècle après avoir été laissés à l’abandon pendant la guerre de 14. Leur propriétaire parti à la guerre, n’est jamais revenu.

Avant Luderitz, le désert nous accompagne jusqu’à l’océan.

Cet océan, où nous pourrons enfin passer 2 ou 3 jours sans cette chaleur qui nous assomme depuis 3 jours. Nous sommes tout près de l’eau, sur une très jolie presqu’île.

 

 

Les Dunes

Les dunes

 

Comme tous les gens de passage dans camping, le lever se fait  à 5h pour le lever du soleil au pied des dunes de Sossusvkei.

Après 60 km de goudron en file indienne (30 voitures), les plus courageux termineront les 4 derniers sur une piste de sable profond.

Plusieurs renoncent, André reste planté et Pépère fait le fière. Nous arrivons 3 iem  de la troupe malgré nos 3.6 T… derrière nous, ils arriveront bien plus tard.

Un seul point noir, nous ne savons pas où sont passés Mireille et André, ont-ils pu trouver une solution pour nous rejoindre?

Même s’il faut se lever tôt, ça vaut le coup !

Sur les guides, il parait que ces dunes sont les plus hautes du monde. Nous n’irons pas vérifier, mais elles sont vraiment belles.

Chaussés comme il convient, nous escaladons la plus haute, un peu de sport ne fait pas de mal.

Les pauses aussi.

Notre descente se fait au plus cours dans un sable très volatile.

En bas, c’est la Dead Valley (vallée de la mort…)

Les arbres sont effectivement bien morts…

Mais nous… pas encore.

Avant d’aller plus loin, il faut vider les chaussures.

Mais oui, là bas, c’est bien eux ! Mais comment ont-ils fait pour venir ?

En tout cas, André n’est pas fatigué!

C’est le retour, mesdames trainent un peu.

Retour vers le camping où un springbok maitrise sa peur des hommes pour avoir un peu d’ombre à coté de nous.

Maintenant, il faut trouver un pneu pour André ! Renseignement pris, nous partons pour Betta.

Sur place, bien sûr ils n’en ont pas, mais nous passerons la nuit au camping, très bien aménagé, de la station.

 

 

 

 

 

Première crevaison

Première crevaison.

Nous prenons la route de Sesriem, voir les fameuses dunes ventées  sur tous les sites.

Peu d’animaux sur la route, juste un zèbre, qui fait peur à Marilou.

Et ce vautour en vol au dessus d’un Kudu.

Pour la deuxième fois, nous trouvons André penché sous son 4X4. C’est une méchante crevaison, elle est définitive, le pneu est MORT… Qu’est ce qui a bien pu faire un trou pareil ?

Ils n’ont qu’une roue de secours aussi, notre présence est très rassurante.

L’arrivée à Sesriem fait tout de suite comprendre que faute d’humidité, ici tout se conserve…

Nous passons chez le boulanger, un blanc, avec ses employées noires  à 100 US$ par mois maxi.

Ici aussi, les oiseaux sont jolis.

Encore quelques dizaines de kms et nous serons au « camp site » des dunes.

 

 

Le Camping Gecko ne veut plus de nous…

La savane autour de nous est restée bien calme, et ce matin, nous ne voyons aucun animal.

Les femmes font la lessive, elles ne semblent pas s’ennuyer…

Michel descend voir les propriétaires pour discuter un peu. Tous les sujets sont passés en revue. L’homme, peu bavard, aime parler des serpents, il donne ainsi beaucoup d’informations qui nous seront utiles par la suite.

Il est convenu que nous partirons dans l’après midi.

Une heure plus tard, alors que nous nous préparons à manger, le voilà qui arrive et nous informe sans ménagement que nous devons quitter les lieux…

Drôle de bonhomme, André le baptise tout de suite  » l’ancien » brave type ».

Toujours est-il que nous ne discutons pas ses ordres et,  plions bagages. Il nous laisse un peu contre son gré faire nos pleins d’eau.

Heureusement, la femme est vraiment sympathique et nous discutons encore un bon moment de la Namibie avec elle. Elle essaye de ne rien oublier de ce que nous devons voir, carte à l’appui.

 Puisque  l’ancien brave type ne veut plus de nous, nous continuons notre route juste quelques km et prenons un chemin dans une propriété.

Au bout,  un genre de ranch avec bar nous accueille. Quelques clients sont assis autour d’une bière et les employées sortent regarder nos drôles de maisons roulantes.

Ils ne font pas camping mais très gentiment, le patron propose de nous emmener dans un coin de sa propriété où nous serons en pleine nature.

Super, mais il fait tellement chaud (plus de 42°), que nous passerons cette après midi chacun, avachi dans un fauteuil à bouquiner ou tricoter. Seul, André (78 ans toujours) s’affaire en permanence.

Même notre frigo proteste et fonctionne en permanence. Bien sûr, la batterie n’est pas d’accord et nous n’aurons sûrement pas d’électricité pour la nuit… Ce sera un moindre mal, car nous pensions bien qu’il était mort…

Le soir, au coucher, l’air devient agréable et nous pouvons enfin sortir visiter notre voisinage. Pas trop loin tout de même car les léopards et hyènes rodent.

La preuve….

On se couche à 26 degrés. C’est déjà mieux.

sauvetage

Enfin, cette nuit est terminée, espérons ne pas en revivre trop souvent…

C’était notre troisième nuit dans la réserve alors que nous n’en avions payées qu’une.

Nous n’avons croisé aucun « range »r depuis notre entrée dans le parc, il ne devrait donc pas y avoir de problèmes.

En plus, les batteries de la cellule sont vides et le frigo bien chaud. Un fusible avait lâché… Une fois changé, tout rentre dans l’ordre.

 Avant de reprendre la route, Michel continue de former André, car il a beaucoup de mal avec son GPS. Heureusement, c’est le même système que le nôtre.

Nous prenons la direction de Solitaire pour être ce soir au camping « Gecko »  recommandé par notre ami Laurent Dumas.

La piste est indiquée 4X4 uniquement, mais elle est très facile.

Les animaux que nous étions contents de découvrir les deux jours précédents, sont là en très grands nombre. Peut être que les petites flaques d’eau formées par l’orage de la nuit en sont la cause,

mais en tout cas, Y EN A DE PARTOUT!!!!!

Arrête-toi Michel!

C’est quoi?

Regarde, ‘elle bouge!!!

Non, elle est morte!

Michel descend voir la pauvre bête coincée dans la clôture.

Oui, elle bouge!

Elle est bien coincée. Après plusieurs essais à la main,  Michel prend un outil et arrive à la libérer.

Un instant pour reprendre ses esprits, elle se lève mais retombe.

Mince, elle est blessée!

Elle se relève, nous regarde, (à quoi pense-t-elle?) puis, part à toute vitesse devant elle.

Elle est sauvée, mais retrouvera-t-elle son petit qui était à ses cotés quand nous sommes arrivés? En nous voyant, il était parti loin, mais dans le sens opposé…

C’est quoi ces biches, des « impalas »?

Non, regarde comme ils sautent, ce sont des « springboks », il n’y a pas de doute.

Le paysage change, les grandes lignes droites plates, ont laissé place à un décor déchiqueté.

De vieux esprits veillent…

Nous passons pour la troisième fois le tropique du « capricorne ».

Et comme souvent, nous arrivons au Camping « Gecko » juste avant la nuit.

La patronne, une Suisse, nous reçoit. Comme il n’y a pas beaucoup de monde  nous pouvons prendre une des meilleures places, juste au dessus de la savane.

SUPER….

Ce soir, c’est Mireille et André qui invitent pour l’apéro. Ils pensaient avoir fait des glaçons dans la journée. Nous devrons finalement nous contenter du whisky sec…

Avec cette chaleur (encore 32 dans Pépère), une douche à volonté nous fait un bien immense pour terminer la journée.

Namib 2

21 03 2013.

Nous profitons du point d’eau à 100 mètres pour voir les animaux du coin. Des Oryx bien sûr,

Des phacochères

Et beaucoup d’oiseaux assoiffés.

Avant de partir, Michel décide de transférer les 50 litres de gasoil de la réserve dans le réservoir principal.

Impossible!!!

Pour une raison inconnue, la pompe tourne mais ne pompe pas le gasoil.

Une nouvelle fuite qui aurait vidé le réservoir? Non, le dessous de Pépère serait tout gras. André démonte le tuyau de sortie du réservoir et prend une bonne douche… Oui, il y a bien du gasoil mais la pompe ne fait pas son office. Ou alors, c’est la jauge qui déconne…

Décision est  prise de partir et voir l’évolution dans la journée.

André  fait son plein d’eau et nous voilà sur les pistes pour le troisième jour.

Le reste de la journée sera une succession de pistes poussiéreuses ponctuées d’arrêts photos.

Il fait vraiment trop chaud 42 degré avec un vent brûlant.

Après un léger repas de midi, les plus fatigués font la sieste…

Une grosse explosion interpelle tout le monde, personne n’a compris… Un coup de tonnerre? Une mine? Ou peut être un gros rocher qui se serait détaché de la montagne? Nous ne le saurons jamais.

Encore quelques kilomètres et nous cherchons un bivouac à coté d’un barrage pour la nuit. Après un repérage à pied, nous le voyons au loin.

Une fois sur place, force est de constater qu’il n’y a plus d’eau…

Nous passerons la nuit un peu en arrière dans un endroit  moins sec.

Oui, mais avant de dormir, il faut vider le 2ème  réservoir de gasoil dans le principal.

Michel débranche le tuyau de sortie de la réserve et branche celui que nous avions prévu comme rallonge d’eau…

Les hommes remplissent 4 jerricans et le transfert  peut se faire, ouf!!! Mais à la main…

Il fait toujours très chaud, 32 degrés dans la cellule, mais il faut bien essayer de dormir.

Ce ne sont pas les éclairs, ni le tonnerre qui nous aideront…

Le namib naukluft

Avec Mireille et André, le rythme est tranquille. Nous levons le camp à 10 h direction un petit canyon (Homeb) conseillé par notre guide de l’hôtel, après 50 km de piste, nous y serons pour midi.

Notre premier oryx se présente au loin, même si c’est un peu loin, il est pris en photo. (privilège du premier)…

Après 20 minutes de piste, André s’arrête et regarde dans son moteur avec inquiétude.

En effet, sa batterie toute neuve s’est détachée et le plastique a fondu contre l’alternateur.  Évidemment, l’eau et l’acide d’un élément se sont répandus dans le moteur…

Vite, Michel propose de l’enlever et de la mettre à l’envers pour essayer de garder un peu d’acide.

André démonte le tout pendant que Michel prépare de la colle « époxy » pour boucher le trou.

Les femmes en profitent pour tricoter

30 mn plus tard, André remet de l’eau dans l’élément et nous voilà repartis….

De piste en piste et de photo en photo, nous arrivons enfin au canyon recherché, c’est assez moyen, de toute façon, il est très tard et nous décidons de remonter vers un autre camping (Ganab) à 60 km environ.

On commence doucement, mais  la nuit arrive, alors André met le turbo et nous arrivons juste pour photographier le coucher du soleil…

Le camp est sympa, nous sommes seuls. Enfin presque…

Dans la nuit, Marilou est réveillée plusieurs fois par des cris d’animaux.